UN APPORT CUBAIN A L’INDÉPENDANCE DES ÉTATS-UNIS.

UN APPORT CUBAIN A L’INDÉPENDANCE DES ÉTATS-UNIS.

Décembre 2018

L’apport cubain à l’indépendance des États-Unis est peu connu. Quand on parle de l’aide aux rebelles des Treize Colonies, on ne mentionne en général que la France et l’ Espagne. Il est évident que l’apport de la couronne espagnole était très importante, mais vu la position stratégique de Cuba, cette aide fut coordonnée à partir de La Havane.

18e siècle, entre 1775 et 1783, en pleine guerre d’indépendance américaine. Cette guerre est menée dans les Treize Colonies de l’époque, sur la côte est des Amériques, entre l’ Angleterre, toujours au pouvoir, et les habitants américains de ces colonies. Cuba est alors sous domination espagnole.

La soif d’indépendance des habitants des Treize Colonies ne faisait que grandir et la révolte contre les britanniques démarre en 1775.  En secret, les Espagnols avaient offert de fortes sommes et des réserves aux Américains, pour les aider dans leur lutte. Les deux personnages les plus importants à avoir joué un rôle da,s ce domaine sont Juan de Miralles, d’origine espagnole et établi à Cuba en 1740 etr grand partisan de l’indépendance nord-américaine, et Oliver Pollock, Irlandais et ami personnel de Robert Morris, le financier de la guerre.

Malgré l’aide de la couronne espagnole l’armée rebelle rencontre en 1781 de grandes difficultés financières. Les soldats vivent dans des conditions déplorables, affamés, faibles, en loques et souvent pieds nus. L’argent manquait pour payer les vivres aux paysans et nourrir les soldats, et pire, les salaires des soldats n’étaient pas payés, ce qui les amena à refuser les combats dans le sud.

Quand le général Washington demande de l’aide à son allié Robert Morris, il tombe sur un refus. Mais il reçoit le nom d’une personne de contact à La Havane, Francisco de Miranda, un jeune Vénézuélien, à l’époque assistant personnel de Juan Manuel de Cajigal, le gouverneur espagnol de Cuba. Finalement le jeune officier Henri de Saint-Simon est envoyé à La Havane, avec la frégate l’ Aigrette, afin de convaincre Francisco de Miranda d’aider financièrement les rebelles.

Francisco de Miranda accepte la demande et, avec un modeste budget reçu du gouverneur espagnol, ,il lance une campagne pour récolter des fonds. La récolte dans divers milieux réussit.  Les donneurs principaux se trouvent être les dames de la haute bourgeoisie de La Havane, qui offrent leurs bijoux et leurs diamants pour la bonne cause. Cinq heures après l’arrivée de la frégate l’ Aigrette on apporte à bord la somme de 1.200.000 livres. Même si Cuba agissait à l’époque sous le drapeau espagnol, cette solidarité et cette empathie caractérisent l’actuelle société cubaine. Grâce à cet apport financier les dirigeant Américains et Français ont pu faire face aux énormes dépenses de la campagne du sud. Après de lourds combats Yorktown capitule le 31 octobre 1781. Ceci a consolidé la victoire américaine, même si des combats sporadiques se sont encore poursuivis.

Finalement, le Traité de Paris de 1873, parfois nommé Traité de Versailles, a confirmé l’indépendance américaine.

Delfín Xiqués Cutiño-archivo@granma.cu (traduction A. Dirckx – F. Tack) �N�$ۻ

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