DÍAZ-CANEL EN TOURNÉE INTERNATIONALE.

DÍAZ-CANEL EN TOURNÉE INTERNATIONALE.

Freddy Tack – Décembre 2018

Miguel Díaz-Canel, le président de Cuba, après des visites à plusieurs provinces cubaines, a fait ses premiers pas à l’étranger. Fin septembre il a participé à L’ Assemblée Générale de l’ ONU, et a réalisé un agenda intense durant une semaine de séjour à New York. Peu après il a entamé une tournée en Europe et en Asie, ace de nombreux contacts politiques, économiques, commerciaux et financiers. Le bilan confirme sa reconnaissance à l’étranger dans sa fonction de nouveau président.

Díaz-Canel à l’ ONU.

Miguel Díaz-Canel a passé la dernière semaine de septembre à New-York, à l’occasion de la 73e assemblée générale de l’ ONU. Une semaine intense avec de nombreuses activités, un véritable marathon politique. Il y a fait cinq discours : lors du Sommet pour la Paix Nelson Mandela, pour la journée internationale pour l’abolition totale des armes nucléaires, lors d’une rencontre de solidarité à l’église de Riverside à Harlem, lors d’un rencontre avec les Cubains résidant aux États-Unis, et finalement son intervention lors de l’assemblée générale.

Díaz-Canel a rencontré, entre autres, des dirigeants de gouvernement et des mandataires du Venezuela, de Bolivie, d’ Équateur, d’ Iran, de la Croatie, du Mozambique, du Pérou, d’ Andorre, d’ El Salvador, d’ Espagne, du Panama, d’ Angola, de Barbade, d’ Afrique du Sud, d’ Argentine, de Namibie, du Costa Rica, du Vietnam, du Lesotho. Il a rencontré également le secrétaire général et le président de l’ ONU, Federica Mogherini de l’ Union Européenne, le secrétaire de la CEPAL, le bourgmestre de New-York, et des membres du Conseil des Églises des États-Unis.

Le président a visité le siège de Google pour une conversation avec des dirigeants de plusieurs entreprises d’informatique et de communication, au sujet des potentialités du marché cubain et des priorités du gouvernement cubain dans le domaine de l’informatisation de la société. Un dialogue avec des sénateurs nord-américains lui a permis de plaider pour une amélioration des relations bilatérales. Une conversation productive avec les dirigeants de la Chambre de Commerce des États-Unis et des entrepreneurs des secteurs des voyages et de l’agriculture a eu lieu. Les échanges culturels ont été soulignés lors d’une rencontre avec Robert de Niro et des représentants du monde de la culture.

Díaz-Canel c’est également rendu à l’ambassade du Vietnam pour y présenter ses condoléances pour le décès de Tran Dai Quang. Il a rendu un hommage à José Martí devant sa statue à Central Park, et a honoré les victimes de l’attentat du 11 septembre 2001 à New-York, en soulignant que Cuba condamne énergiquement le terrorisme. Des échanges académiques ont été abordés lors d’une visite à l’ Université de Columbia et au Musée d’Histoire Naturelle.

Le circuit en Europe et en Asie.

Entre le 1 et 14 novembre le président cubain a visité la Russie, la Corée du Nord, la Chine, le Vietnam et le Laos, avec aussi deux escales techniques, à Paris lors de l’aller et à Londres lors du retour. En France l’intérêt se concentrait sur les relations avec Cuba, où déjà une trentaine de firmes françaises est présente.

La visite en Russie, après une recrudescence importante des relations avec Cuba sous la présidence de Poutin (avec, entre autres, une importante annulation des dettes datant de la période soviétique, et une égalité d’approche dans de nombreux domaines internationaux), était centrée sur un accroissement des relations économiques, avec une importance primordiale pour des projets dans les transports, l’énergie, la métallurgie et les biotechnologies.

Après une visite protocolaire en Corée du Nord, Díaz-Canel a été reçu chaleureusement en Chine. Plusieurs accords ont été signés au sujet de la collaboration économique et des investissements, et des lignes de crédit dans plusieurs domaines ont été ouvertes.

La visite au Vietnam était  basée sur les  profonds liens historiques et solidaires entre les deux pays. Il y a visité, entre autres, les tunnels de Cu Chi (d’une grande importance lors de la guerre de libération), et Ho Chi Minh ville. Le Vietnam, déjà maintenant le deuxième partenaire asiatique de Cuba, veut doubler, à court terme, le commerce avec Cuba. Ici également plusieurs accords commerciaux ont été finalisés.

Puis ce fut le tour du Laos, avec une première visite d’un président cubain à ce pays. Les relations avec Cuba, entamées avec le soutien de médecins durant la guerre de libération, ont encore été renforcés.

Ricardo Cabrisas, vice-président du Conseil des ministres, qui accompagnait le président lors de ce voyage, l’a qualifié de grand succès. Il a souligné l’aspect politique de ce voyage, mais a ajouté que les aspects économiques, commerciaux et financiers ne sont pas à négliger. Il est revenu sur les escales techniques à Paris et à Londres, qui se sont transformés en visites de travail, avec un bilan positif pour les relations politiques, économiques et commerciales. ��PL��tڻ

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