Voyager à Cuba

Voyager à Cuba

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Depuis que, vers la seconde moitié des années 1990, Cuba a ouvert ses portes au tourisme international, le pays a vu sa position monter en flèche sur l’échelle du marché touristique mondial.  Chacun veut voir de ses yeux à quoi ressemble ce petit pays déterminé et volontaire.  Beaucoup sont attirés par la musique, les rythmes entraînants et la vitalité propres aux Cubains, certains par la beauté de la nature, d’autres encore  par la politique et le modèle social unique caractérisant l’île.

Cliquez sur la carte ci-dessous afin d’accéder à l’information concernant les principaux lieux touristiques de l’île.

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De quoi dois-je tenir compte pour organiser mon séjour à Cuba ?

Pour mieux comprendre et expliquer le présent de Cuba, il est important, avant de partir, de connaître son passé.  Ceci est d’ailleurs impératif pour tous les voyages à l’étranger.  Voyager en Iran, par exemple,  sans connaître les grandes lignes de son histoire, peut entraîner des surprises désagréables.  Il en va de même pour Cuba.

Tout d’abord, il est bon de faire un rappel historique du développement  du tourisme cubain.  On retient trois périodes : celle d’avant la révolution, celle du tourisme local et enfin la période du tourisme international.

Avant la révolution, Cuba était le lieu de prédilection des riches touristes américains, surtout attirés par les casinos et les belles plages.  L’intérieur du pays n’était guère exploité et la population paysanne ne tirait aucun profit des revenus du tourisme.  Malgré l’affluence des Américains, le tourisme  ne constituait  pas réellement un secteur florissant pour la population locale.  Mais si la plupart des hôtels étaient exploités par des chaînes américaines,  cela donnait  tout de même lieu à la création d’activités génératrices d’emplois et de revenus pour les Cubains.

La période du tourisme local commence après la révolution (1959).  Les Cubains se voient offrir la possibilité de voyager et de se rendre à l’hôtel dans leur propre pays.  Partout apparaissent des « campismos » avec des bungalows regroupés autour d’un bâtiment central lui-même doté d’installations sanitaires, d’un bar et d’un restaurant.  Cette période durera jusqu’au début des années 1990.

En effet, à cette époque, Cuba ouvre ses portes au tourisme international.  Ce ne fut cependant pas vraiment un choix délibéré de la part des autorités.  La chute du mur de Berlin et l’effondrement du bloc de l’est va entraîner Cuba dans une impasse économique catastrophique.  Avec la fin du partenariat soviétique, tous les accords commerciaux conclus par Cuba étaient compromis. Le pays entre dans une des phases les plus dures de son histoire : le « periodo espécial » est décrété, un programme strict d’austérité.  La crise économique  oblige dès lors le gouvernement  à rechercher d’autres sources de revenus.  Conscientes des richesses touristiques du pays, les autorités décident d’exploiter ce secteur.  Des contrats sont signés avec des chaînes hôtelières internationales et on assiste rapidement à la mise en place d’une infrastructure  favorisant à court terme l’entrée des devises.

Malgré les besoins urgents en devises, le plan de restructuration du secteur touristique a été élaboré avec brio.  Contrairement aux pays voisins (Mexique et République Dominicaine), Cuba n’a jamais vendu son territoire aux chaînes hôtelières.  Le pays s’est orienté vers un système de « joint-venture », projet commun nommé à Cuba « empresas mixtas ».  Ceci signifie que toute entreprise étrangère peut investir à Cuba mais que le montant de ses parts ne pourra jamais dépasser les 49%.  Le gouvernement cubain veille toujours à conserver une majorité du capital dans tous les projets d’investissements.  Heureuse conséquence de cette politique : 51% des revenus du tourisme  cubain vont effectivement pouvoir alimenter l’économie nationale ; l’objectif majeur du système était ainsi atteint.  Bien conscients qu’ils avaient été écartés des marchés mondiaux durant plus de 40 ans, les Cubains ont néanmoins dû réapprendre à agir sur le marché international.  La collaboration avec les chaînes étrangères leur a permis d’acquérir les connaissances nécessaires pour redevenir des partenaires à part entière.  Malheureusement, le système des joint-ventures s’accompagne d’une structure lourde et complexe et les directions cubaine et étrangère ont réellement dû apprendre à travailler ensemble et à sceller des compromis.  Bémol supplémentaire du point de vue économique cubain : seule la moitié des revenus générés par le tourisme  restent à Cuba.

Le tourisme devint donc « le remède » pour tirer le pays de la profonde crise économique à laquelle il était confronté.  Mais, paradoxalement, il s’agit d’un secteur coûteux et Cuba se devait donc de faire d’abord d’énormes investissements afin de répondre aux exigences du marché international.  Le projet fonctionnait mais il ne devait malheureusement s’avérer rentable qu’à long terme.
Depuis,  15 années se sont passées et Cuba a bâti une infrastructure qui s’étale à travers tout son territoire, permettant également aux autres provinces (en dehors de La Havane) de récolter leur part du gâteau.  Néanmoins,  La Havane ainsi que quelques stations balnéaires (Varadero, Cayo Coco, Guardalavaca) gardent la faveur des investissements, ce qui entraîne parfois la grogne des habitants à l’intérieur du pays, dans les provinces moins visitées.

Bien conscient des faits précités, le voyageur potentiel pourra mieux comprendre certaines situations auxquelles il risque de se voir confronté durant son séjour.  Quels sont d’autre part les objectifs réels de la structure sociale cubaine, car ces objectifs régissent tous les aspects de la vie quotidienne, tourisme compris.  Le secteur touristique cubain est différent en bien des points de celui des autres destinations.  Ceci peut engendrer des problèmes, mécontentement et frictions, chez des personnes insuffisamment préparées à leur voyage à Cuba.

Une des données les plus frappantes est que l’aspect humain prime sur les bénéfices financiers.  Cela risque de ne pas toujours être bien perçu et peut paraître contradictoire dans un secteur capitaliste tel que le tourisme.  Sur ce plan en effet, les Cubains ne tiennent pas toujours compte en premier lieu du chiffre des recettes.  Un très bon exemple : les évacuations et autres mesures prises en cas de danger d’ouragan.  Si selon les prévisions météorologiques, une zone touristique se trouve située sur le trajet de passage d’un ouragan, elle sera probablement entièrement évacuée.  En pratique, cela signifie que les décisions de la protection civile font office de loi.  En cas de nécessité, il peut donc être décidé d’évacuer vers des lieux plus sûrs la totalité de la population – et donc aussi les touristes.  Un phénomène jamais vu nulle part ailleurs dans les Caraïbes.  Il se peut donc que certains services touristiques ne puissent plus être assurés parce qu’à ce moment-là  les circonstances n’en garantissent plus le bon déroulement.

Un autre point important est la protection du touriste contre différentes formes de « fraudes ».  Cela peut paraître étrange pour certains visiteurs.  Dans la vieille ville de La Havane,  on constate notamment que les patrouilles de police sont plus nombreuses que dans la plupart des autres endroits.  Les touristes y voient parfois/souvent  l’existence d’un état policier.  Mais l’objet de cette présence policière accrue est de protéger au maximum les touristes.  A La Havane, beaucoup se présentent comme « guides » alors qu’ils n’ont pas reçu la formation nécessaire à cet effet.  Ceci signifie-t-il que le « guide-au-noir » vous donnera des informations erronées ?  Peut-être pas, mais il n’a pas vraiment le droit de se proclamer guide (tout comme chez nous, un diplôme ou une licence sont indispensables à l’exercice de la plupart des activités).  De plus, le/la guide en question pourrait vous entraîner  vers des endroits  où des cigares ou autres produits se vendent au marché noir.  Le gouvernement souhaite ainsi assurer aux touristes les services de guides ayant suivi une formation adéquate.  Les guides officiels sont payés par le Ministère du Tourisme et les « guides de la rue » sont considérés comme des menaces pour le circuit de travail régulier.  Cela ne veut pas dire non plus qu’un guide officiel vous inondera de propagande politique.  Le Cubain moyen est doté de suffisamment de sens critique vis-à-vis de son gouvernement et il est tout à fait capable de faire la part des choses.  En outre,  les guides réguliers connaissent le nom correct des arbres et des plantes, l’histoire exacte des bâtiments et monuments ;  ils vous apporteront tout l’éclairage nécessaire sur le passé et le présent de Cuba.  De plus, ils sont autorisés à faire des commentaires dans les musées et ils ont reçu une formation linguistique leur permettant de s’exprimer couramment dans la langue de votre choix.

Certains voyageurs se demandent également pourquoi ils ne peuvent pas utiliser à leur guise les vieilles voitures américaines des années ‘50, ces « ancêtres »  qui font toujours partie intégrante du décor et ajoutent à son charme.  Il s’agit en fait d’une question d’assurance.  Plusieurs de ces voitures ne sont pas du tout assurées et, en cas d’accident, les frais médicaux éventuels seraient entièrement à votre charge.  Depuis peu toutefois, un certain nombre de ces voitures sont mises à la disposition des touristes qui ont à présent accès à toute une flottille de Chevrolet, Cadillac, Buick, et autres Pontiac.

Pour terminer, il est important de considérer la situation monétaire du pays.  Il faut savoir que le peso cubain (peso cubano) n’est pas reconnu par le FMI (Fonds Monétaire International).  Ceci signifie qu’avec sa monnaie Cuba ne peut acheter aucun produit sur le marché international  et qu’elle doit donc nécessairement  faire appel à une  monnaie intermédiaire. 
En août 1993, les autorités légalisent la circulation du dollar US qui n’est certes pas la monnaie la plus pratique mais qui, sur le plan international, est la monnaie la plus diffusée et la plus acceptée.  Mais l’utilisation de l’US$ devait automatiquement entraîner d’autres problèmes : en vertu de l’embargo économique (qui remontait à plus de 40 ans), les Etats-Unis interdisaient  aux Cubains de faire usage de leur monnaie et Cuba devait donc passer par un pays tiers pour acheter des produits en dollars US.  Aussi, depuis la mise en circulation de l’Euro, Cuba a fait de plus en plus appel à la devise européenne comme monnaie d’échange unique.  L’Euro est à présent accepté dans le monde entier et il n’existe donc aucune raison pouvant empêcher Cuba de l’utiliser lors de ses transactions internationales.
Depuis le 8 novembre 2004, il est vivement conseillé aux touristes d’apporter des Euros et non plus des dollars US.  Une commission importante (10 %) est d’ailleurs retenue lors du change d’US$ en pesos convertibles cubains ou CUC.  Cette commission n’existe par contre pas lors du change d’Euros en CUC.
Le change est incontournable car, en tant que visiteur, il vous est impossible de payer autrement qu’en pesos dits « convertibles » (CUC).  Pour les Cubains aussi, certains produits ne sont désormais plus accessibles qu’en CUC et non plus en « pesos cubains », la véritable monnaie cubaine.  Celle-ci a une valeur 24 fois moindre que le CUC, dont le cours correspond à 1.1 par rapport à l’Euro.

En plus ….

Le plus important pour comprendre quelque chose à ce pays c’est de partir l’esprit vierge, d’oublier tout ce qu’on en raconte, de comprendre avant tout que vous n’êtes pas en Europe, que l’histoire de Cuba n’est pas celle de la Belgique ni de la France et que la mentalité est très différente de la vôtre même si parfois vous sentirez que les cultures ont certaines racines communes. Ne pas juger ni se faire une idée hâtive. Ce n’est pas en 15 jours qu’on peut appréhender toutes les nuances d’un pays aussi complexe ni apprendre à comprendre une culture aussi riche dans tous les domaines.

Humilité, et encore humilité, vous n’êtes pas celui qui va apporter “LA” vérité simplement vous essayez de comprendre avec intelligence et en écoutant vraiment les gens. Prudence et encore prudence dans vos jugements, les interprétations fantaisistes sont là prêtes à vous assaillir dès que baisse la vigilance, c’est que la répétition de clichés finit par en faire pour vous une vérité, c’est le but … et ça marche je peux vous le garantir.

Nuances et encore nuances, on essaie de nous programmer pour nous faire voir le monde en bons et en méchants, mais la réalité d’ici et de là bas est bien différente.
Ce ne sont pas nécessairement ceux qui vont vous aborder dans la rue en voyant passer un touriste, qui vous donneront les meilleures clés. Il faut savoir que comme dans la plupart des pays pauvres du monde le touriste est vu par certains comme celui qui peut lui apporter des avantages. On lui raconte n’importe quoi pour essayer de lui soutirer quelque chose et c’est d’autant plus facile que beaucoup de touristes sont pleins de préjugés et tombent dans le panneau très facilement.   

En partant l’esprit vierge en se débarrassant des préjugés et en abordant cette nouvelle réalité  avec respect et intelligence vous trouverez sans doute quelques clés pour apprendre à connaître et comprendre peu à peu cette société, une société humaine tout simplement avec ses qualités et ses défauts.

Pour vous certainement un autre monde, d’autres valeurs. Un monde où la plupart des gens se traitent avec amabilité, chaleur humaine, solidarité, même si la terrible crise des années 90 à un peu érodé ces valeurs elles restent présentes.

Un monde de bonheur pour les artistes quelque soit leur spécialité.
Musique (en tous genres, Classique, jazz, chanson (Nueva Trova) traditionnelle, rumba, boléro, rap, Hip hop …) De très bons peintres, des ballets classiques modernes, folkloriques, une littérature très riche, du théâtre, du cinéma, il y en a vraiment pour tous les goûts et les écoles d’art forment des artistes de très haut niveau malgré le peu de moyens.   

Un pays aussi plein de problèmes ; un pays du tiers monde qui depuis 50 ans subit les assauts d’un des blocus les plus durs et tenaces qui ont existés dans le monde. Qui cherche des solutions propres, parfois couronnées de succès et parfois aussi de gros échecs.

Une volonté farouche d’indépendance, de justice sociale. Un pays toujours sur la défensive, les raisons ne manquent pas, de nombreux attentats terroristes ont fait des milliers de victimes dès le début de la révolution : Des jeunes qui partaient alphabétiser les paysans dans les campagnes assassinés par des groupes alliés à l’opposition de Miami, une invasion militaire de l’île, un avion civil abattu en plein vol avec plus de 70 passagers civils à bord en 1976 (bien avant Lockerbie) et ce ne sont que quelques petits exemples. D’innombrables attentats contre la vie de Fidel (c’est comme ça que les gens l’appellent là-bas,) de l’aveu même de la CIA. Des tentatives de déstabilisation permanentes dont les budgets sont votés ouvertement au congrès des Etats-Unis…

L’opposition qu’on monte en épingle ici ne représente rien à Cuba, une minorité infime qui n’a aucune popularité dans le pays. Ceci ne veut pas dire que les gens ne sont pas critiques, ils n’arrêtent pas de critiquer haut et fort, mais une critique qui n’est pas celle qu’on vous vend dans notre presse. Les gens sont fatigués des problèmes économiques, de la lourdeur de la burocratie, des difficultés quotidiennes, il apparaît clairement qu’ils voudraient des changements dans le cadre même de la révolution pas pour autant en finir avec la révolution. Un grand débat a eu lieu peu après l’arrivée de Raoul à la présidence, certaines mesures ont été prisent après cette consultation, mais la marge de manœuvre est étroite vu la situation économique du pays. Difficile d’augmenter les salaires, de retrouver une seule monnaie lorsque l’on vit perpétuellement en équilibre précaire. Certains partent vivre sous d’autres cieux, la grande majorité pour des raisons économiques. Il ne faut pas oublier que c’est lorsque le pays a perdu ses relations économiques avec le COMECON et a vécu la crise la plus grave de son histoire que le gouvernement des Etats-Unis a renforcé drastiquement le blocus avec l’intention d’empêcher les autres pays de faire commerce avec Cuba. C’est à ce moment qu’ont été votées les lois Torricelli et Helms Burton. Le but était d’affamer les gens, de leur rendre la vie totalement impossible pour qu’ils cessent d’appuyer le gouvernement. A cette époque tout le monde pensait que la chute de Cuba était à programmer en terme de semaines au plus de quelques mois. Il est intéressant de se poser la question de savoir pourquoi le pays à résisté.

Il y a tant de choses à expliquer à nuancer. Une chose pour terminer, les cubains sont très fiers et détestent qu’on leur fasse la leçon, une information pas inutile je crois pour certains d’entre nous …
Les gens sont très ouverts, les contacts faciles.

Informations avant de voyager à Cuba

Le tourisme à Cuba est cher. Mais il y a moyen de voyager à prix plus réduit en cherchant un peu.

Les compagnies suivantes ont des vols vers Cuba : 

JETAIR : (2 fois par semaine) Les prix peuvent être intéressants à certaines saisons, il faut vérifier régulièrement sur le site car en haute saison ils sont aussi chers que les autres, ça peut varier entre 400 et 1400 euros. Le vol part de Bruxelles et arrive à Varadero (une ville côtière à environ 150 km de La Havane. De là il y a un bus de Viazul pour 10 CUC  (équivalent au dollar) ou un bus de « Gaviota » plus cher environ 25 CUC.  Jetair organise des séjours de vacances à la plage avec vol et hôtel pour ceux qui aiment ce genre de formule. 
CUBANA DE AVIACIÓN : (1 fois par semaine si ça n’a pas changé) Un vol part de Paris et un autre de Londres. Et arrive à La Havane    Les prix, entre 600 et 900 plus ou moins   
AIR FRANCE : (tous les jours) Entre 800 et plus de 1000.
Bruxelles/ La Havane avec connexion par Thalis. 
MARTINAIR Depuis Amsterdam jusqu’à La Havane, selon les saisons, entre 700 et 1000 euros environ 
CONDOR Vols charters A partir de 400 euros selon les saisons.
BRITISH AIRWAYS Plus de 1000 euros

Ce sont les principales compagnies depuis l’Europe, il y en a sans doute d’autres mais pas grand chose. N’oubliez pas que Cuba est sous blocus et peu de compagnies y vont.  Sur place, la vie du touriste est chère. Le pays a un besoin pressant de devises, pas de crédits pour acheter sur le marché international, il faut des devises pour importer.   N’oubliez pas qu’au départ de Cuba la taxe d’aéroport est de 25 CUC et qu’elle est à payer sur place.

LOGEMENT
Il y a de très bons hôtels mais ce n’est pas bon marché, le villanueva, Ambos mundos, Santa Isabel , Inglaterra à La Habana vieja par exemple.
Il y a aussi moyen de louer une chambre chez l’habitant. À La Havane les prix varient entre 15 et 25 CUC la chambre, en province c’est plutôt 10 à 15 CUC.
Il existe aussi des hôtels à petit prix.
A La Havane, le Lido, le Bruzón, (environ 25 CUC) , près de la Place de la Révolution. Pas de luxe la peinture parfois un peu écaillée, mais douche et WC dans la chambre et propre) 
ou à prix raisonnables,
le Vedado, le Colina, le St John, dans le quartier du Vedado (central).

Une bonne adresse pour le tourisme à Cuba, vous y trouverez des logements chez l’habitant : CUBA LINDA


DÉPLACEMENTS
Il existe des bus, la compagnie VIAZUL qui voyage dans les principales villes (prix en CUC). 
Et une autre compagnie, ASTRO qui est surtout utilisée par la population locale en peso cubain et il est souvent difficile de trouver des billets (il y a encore 2 monnaies même si le gouvernement travaille à n’en garder qu’une seule).  Il existe un train qui va à Santiago partant de La Havane, c’est une expédition qui dure plus de 24 heures. Sympa mais pas pour les adeptes du grand confort.  On peut aussi louer une voiture Environs 45 euros par jour plus 15 CUC par jour à payer sur place pour l’assurance. Le prix de l’essence est un peu plus bas qu’ici mais pas beaucoup.

Devant la gare de ASTRO on peut aussi voyager avec une voiture/Taxi collectif. Ils remplissent la voiture vers diverses destinations et on paye selon la destination

Voyage en solo
On peut parfaitement voyager librement dans le pays, mais c’est plus simple si on parle l’espagnol. Peu de signalisation routière, il est parfois difficile de trouver son chemin et on doit alors faire appel à ce que les cubains appellent avec humour le « guajimapa » (guaji de guajiro (paysan en cubain), et mapa (carte routière).
La location des voitures est chère. Environ 45 CUC par jour plus 15 par jour d’assurance à payer sur place. Il vaut mieux réserver avant de partir.

Transport dans les villes
Dans les villes il y a des taxis, je crois que les moins chers sont les Panataxis (jaunes) une course normale environ 5CUC. On peut aussi circuler en Guagua (bus des transports en commun) 4 centimes de peso cubain le voyage (ça doit faire environ 1 centime d’euro même pas).

Question sécurité le pays est assez tranquille, mais il faut rester prudent, il y a des vols on arrache parfois un sac. Pas de vaccin obligatoire ni conseillé, la situation sanitaire du pays est bonne. L’eau est potable en principe mais souvent la population la fait bouillir pour être certaine, les canalisations sont vieilles.

RESTAURANTS
Les restaurants du circuit touristique ne sont pas très bon marché mais il existe aussi des restaurants à prix très raisonnable.
Un exemple : La Roca : Calle 21 esq. a M, Vedado. Ciudad de La Habana. On peut trouver un repas complet à partir de 5CUC.
Dans le « Barrio Chino » près du capitole on peut manger à petit prix. Ce n’est pas de la haute cuisine mais c’est bon et copieux. Où qu’on aille, c’est un peu toujours la même chose, en fonction de ce que le pays produit  (pas de fruits et légumes hors ceux de saison, ils sont de production locale), beaucoup de riz.

DOCUMENTS

Passeport en cours de validité (valable 6 mois minimum après la date de retour).
Le visa est remplacé par la carte touristique  délivrée soit par l’agence de voyage soit par l’ambassade. Les enfants âgés de plus de 12 ans ont besoin d’un passeport indépendant.

ASSURANCE MÉDICALE OBLIGATOIRE
A partir du 1er mai 2010, la présentation d’une assurance médicale en voyage à l’arrivée à Cuba est obligatoire.
Des assurances médicales en voyage vendues par des compagnies américaines ou par des compagnies qui effectuent le règlement financier d’un dossier via une représentation située aux Etats-Unis ne sont pas acceptées.
Veuillez vérifier si l’assurance fournie par votre mutualité couvre suffisamment les risques liés à votre destination et mode de voyage. Tenez compte du fait que cette assurance échoit après un séjour de 3 mois. Une assurance de voyage adaptée avec une couverture des risques complète est absolument indispensable (assistance judiciaire, soins médicaux et rapatriement). Il est également bon de vérifier si cette compagnie a conclu un accord de coopération avec la compagnie cubaine Asistur ; en l’absence d’un tel accord, la prestation de services par Asistur pourrait encourir un certain délai.
Les compagnies suivantes ont déjà conclu un accord avec Asistur :
Elvia-Bruxelles
Europ Assistance
Eurocross
VTB-VAB (Inter Assistance)
Mapfre Benelux
Mondial Assistance
Touring Club Belgique

FINANCES

Carte de crédit
La carte Visa fonctionne, attention pas l’American Express, AUCUNE carte de crédit américaine ni AUCUNE banque américaine.
ATTENTION : Pour les frais payés à une compagnie cubaine via une carte
« American express », l’argent est confisqué par la banque américaine pour motif de blocus et irrécupérable, ils ne se contentent pas de bloquer le paiement ils ne vous rendent pas la somme qui vous appartient. Donc, avec une carte ou une banque américaine, aucun paiement à Cuba vers Cuba ni ayant Cuba comme mention sur le virement,  Soyez attentifs.

Ne pas prendre de dollars, une taxe supplémentaire est prélevée sur les dollars, Cuba préfère obtenir des euros car ils ne peuvent pas payer en dollars sur le marché international à cause du blocus, et oui, encore et toujours ce fameux blocus qui empoisonne la vie de ce pays. 
Il n’existe pas de distributeur de billets. On  peut changer de l’argent dans les hôtels même si on n’y est pas logé sinon il faut passer par une banque,

Monnaie
Il existe 2 monnaies cubaines : le CUC, peso cubain convertible qui a la valeur du dollar, monnaie la plus utilisée par les touristes et le peso cubain non convertible qui sert dans certains restaurants, dans les bus urbains, les cinémas ou pour acheter la nourriture dans les marchés ou encore dans les magasins en peso cubain. (Certains sont en peso cubains et d’autres en CUC) Un système compliqué pour celui qui n’y est pas habitué.

Décalage horaire : 6 heures

Climat
Climat subtropical, continuellement agréable, où l’on distingue deux saisons :

  • humide de juin à octobre avec une température moyenne de 30°C
  • èche de novembre à mai, où les températures varient de 18 à 26°C.
    La mer est chaude en permanence, (moyenne 22-24 °C).
    Attention : la saison des cyclones se situe entre août et fin novembre

Electricité
110 volts ( 220 volts dans certains hôtels ). Fiches plates américaines. Prévoyez un adaptateur.

Internet
Tout le monde peut se connecter dans les hôtels le prix est élevé : 5 CUC la demi heure. L’accès est très lent, Cuba n’a pas accès à Internet par fibre optique, une autre conséquence du blocus. La bande passante est étroite. Il faut beaucoup de patience.

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