Cuba Sí 190 – traductions

Cuba Sí 190 – traductions

Traductions par Freddy Tack

Actualidad

Ces derniers mois Cuba a, une fois de plus, atteint la une des médias internationaux, et en politique intérieure il y a également quelques thèmes à noter. Ci-après un rapport chronologique des points forts des dernier mois, certes incomplet, mais l’espace réduit nous oblige à faire des choix.

Asamblea Nacional – 25-29/12/2015

Du 25 au 28 décembre se sont déroulés les travaux des commissions permanentes de l’ Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire. A l’agenda : un bilan des travaux du dernier semestre et la préparation de la réunion plénière du 29 décembre.

La session plénière, avec la participation de 531 députés, a commencé par l’analyse de l’exécution du budget 2015, et du plan pour l’économie et du budget pour 2016. On a également élu les juges de la Haute Cour du Tribunal populaire. Ensuite on est passé à l’examen des rapports des commissions permanentes.

Un chapitre important était l’analyse du perfectionnement des différentes instances du Pouvoir Populaire, avec une meilleure préparation des élus, la collaboration avec les organisations de masse, une plus grande participation des jeunes. Dans l’analyse de la « rendición de cuentas », où les élus rendent des comptes de leur gestion aux électeurs, on a constaté que pas seulement les jeunes, mais l’ensemble de la population fait preuve de plus d’intérêt et d’implication lors de la solution des problèmes,en collaboration avec les élus. On a enregistré 759.265 interventions, dont 662.126 (soit 87,2%) ont pu être résolues. En 2015 44.293 interventions ont été intégrées dans la planification économique du pays, avec une solution pour plus de 34.000 points avancés.

Les résultats économiques de 2015 et les prévisions pour 2016 ont été abordés (nous renvoyons ici à l’article sur l’économie), et la loi sur le budget pour 2016 a été approuvée. 

Israel Pérez, député de Yaguajay (Sancti Spíritus) a fait une intervention remarquée, dans laquelle il exprimait son inquiétude et son insatisfaction auu sujet des prix élevés des produits agricoles (parfois jusqu’à quatre fois le prix payé à l’agriculteur). Cette intervention rejoignait la colère justifiée de nombreux Cubains, et il a insisté sur la nécessité de trouver d’urgence des solutions à se problème, sous les applaudissements et le soutien de l’assemblée.

Dans son intervention Raúl Castro est revenu sur plusieurs points. Il a qualifié les résultats économiques d’encourageants. Il a abordé le problème des émigrants cubains au Costa Rica (voir l’article dans ce numéro), et a dénoncé une fois de plus la Ley de Ajusto Cubano, la politique des pieds mouillés/pieds secs, et le programme pour corrompre les médecins en mission à l’étranger.

Il a également parlé des conversations pour la paix en Colombie, de la présidence de Cuba de l’ Association des États des Caraïbes, de la visite du pape, des visites de 184 délégations étrangères, dont 25 menées par des chefs d’ État ou de gouvernement.

Il a, bien sûr, abordé la poursuite du blocus, malgré la condamnation par 191 États-membres à l’ ONU. A ce sujet il a exprimé l’espoir qu’ Obama utiliserait ses prérogatives pour affaiblir le blocus et avancer dans les conversations en cours. Il a réaffirmé que Cuba n’accepterait jamais des conditions qui empiètent sur son indépendance et la souveraineté du pays.

Jennifer Bello, membre du Conseil d’ État – 29/12/2015.

Nous avons déjà mentionné à plusieurs reprises le rajeunissement au niveau des prises de décisions à Cuba, tant pour les élections au niveau communal, provincial ou national, que dans le fonctionnement des organisations de masse (CDR, CTC, FMC, etc.). Ce rajeunissement pénètre aussi les plus hautes sphères du pays.

Le 29 décembre 2015 on a élu Jennifer Bello, 23 ans, comme membre du Conseil d’ État. Pour rappel, le Conseil d’ État est l’organe de l’ Assemblée Nationale qui est chargé de la gestion du pays entre deux sessions de l’ Assemblée. Le Conseil d’ État est composé d’un président, actuellement Raúl Castro Ruz, d’un vice-président, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, de cinq vice-présidents, d’un secrétaire et de 23 membres, tous députés.

Jennifer Bello, de Matanzas, a été en 2009 et 2010 présidente nationale de la FEEM (Fédération des Étudiants de l’ Enseignement Secondaire), et est actuellement présidente de la FEU (Fédération des Étudiants Universitaires). Elle est volontaire pour le service militaire dans la brigade à la frontière de la base de Guantánamo. A 21 ans elle est élue comme députée. Elle est membre du Comité National de la UJC (Union des Jeunes Communistes) depuis le Xe Congrès, et a rejoint en janvier 2015 le PCC (Parti Communiste de Cuba). Elle étudie actuellement la psychologie et la pédagogie à l’ Institut Pédagogique Supérieur Juan Marinello.

Elle a déclaré : « Je n’ai aucun doute que ma génération assumera la tâche qui lui revient. Que l’on nous face confiance, que nous participions aux tâches les plus importantes, et que la génération historique nous accorde cette confiance, nécessite de la responsabilité. Nous serons conséquents avec cette confiance. »

Préparation du VIIe Congrès du PCC – 15/01/2016.

Le Comité Central du PCC (Parti Communiste de Cuba) a examiné plusieurs textes qui seront soumis au VIIe Congrès, en avril 2016. Ainsi on a examiné le thème de la conceptualisation du modèle économique et social cubain pour un développement socialiste durable, et pour lequel les membres du Comité Central avaient déjà introduit plus de 600 remarques. Un consensus existe au sujet de l’importance d’une base théorique et pour en définir les caractéristiques essentielles.. Il s’agit d’un modèle dynamique, qui doit être analysé et adapté entre deux congrès.

On a également abordé le « Programme pour le développement jusqu’en 2030 », un thème sur lequel on travaille depuis 2012, pour développer une vision à moyen et long terme.

L ‘exécution des directives du VIe Congrès a été examinée. 21% des 313 directives est exécutée et 77% est en exécution. A noter que toutes les directives n’ont pas un impact immédiat pour l’économie familiale au quotidien, et que certains résultats ne montreront des effets qu’à treme.

Finalement un rapport a été présenté au sujet des négociations pour un rééquilibrage de la dette étrangère, plus particulièrement les résultats obtenus avec le Club de Paris.

Une victoire pour Havana Club.

Vingt ans de bataille juridique au sujet de la marque Havana Club, utilisée illégalement par Bacardí aux États-Unis, finissent paune victoire pour la marque cubaine. Les autorités nord-américaines ont donné raison à Cuba-Export et Pernod-Ricard, et la marque est maintenant protégée. Mais il ne s’agit que d’une victoire théorique, car avec le blocus inchangé, les exportations vers les États-Unis restent prohibées.

Cuba préside l’ AEC – 19/01/2016.

La XXIe session du Conseil des États des Caraïbes (AEC), qui regroupe 25 pays, c’est déroulée le 19 janvier 2016 à Haïti. On y a élu le secrétaire-général pour 2016-2017. Cuba était représenté par Bruno Rodríguez Parilla, le ministre des affaires étrangères, qui assumait la présidence a u nom de Cuba.

Cette présidence est également le reflet de la confiance et des bonnes relations de Cuba dans la région.

La session a abordé la survie dans la Mer des Caraïbes, suite aux inquiétudes sur les changements de climat, qui menacent les plus petites îles dans cette région.

IV Sommet de la CELAC – 27/01/2016.

Le IVe Sommet des 33 pays de la CELAC (Communauté des États d’ Amérique latine et des Caraïbes), a eu lieu le 27 janvier 2016 à Quito (Équateur). Cuba y a exprimé sa satisfaction sur les résultats obtenus pour le renforcement de l’intégration latino-américaine et de la collaboration politique.

La résolution finale confirme la volonté de renforcer la CELAC et a condamné toutes les tentatives de menace sur la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale des états-membres.

La volonté existe pour continuer la collaboration pour maintenir l’ Amérique latine et les Caraïbes comme zone de paix, ainsi que la volonté politique pour le respect de la non-ingérence dans les affaires intérieures de chaque pays.

Lors du Sommet on a adopté trois déclarations spéciales en soutien à Cuba. Les textes exigent des États-Unis la levée du blocus économique, commercial et financier, la restitution du territoire occupé par la base navale de Guantánamo, et la fin de la politique qui encourage l’émigration illégale de Cubains vers le territoire nord-américain.

Ramón Castro Ruz – In memoriam.

Ramón Castro Ruz, l’aîné des frères Castro, est décédé à 91 ans à La Havane, le 23 février 2016.

Il était né à Birán (province de Holguín) le 14 octobre 1924. En 1953 il se trouve en prison à cause représnetant du son cubain et a gande son opposition au régime dictatorial de Batista.

Durant la guerre de libération il collabore avec le Mouvement du 26 Juillet et crée des réseaux de soutien et d’approvisionnement pour le Second Front Frank País, dirigé par Raúl Castro.

Après le triomphe de la Révolution il assume plusieurs tâches dans l’agriculture et l’élevage, entre autres, la direction du Plan Spécial Génétique de la Valle de Picadura, ainsi que le conseil auprès de plusieurs ministres de l’agriculture.

Il a obtenu plusieurs distinctions pour son engagement, dont celle de Héros du Travail de la République de Cuba.

Après la crémation ses cendres ont été transférées vers sa région natale.

Cultura 

Un nouveau CD de Eliades et Maria Ochoa.

Qui ne connaît pas Eliades Ochoa ? L’homme, remarqué comme une des vedettes du Buena Vista Social Club, avec son grand chapeau de cow-boy noir, a derrière lui une longue carrière musicale avec ses propres groupes et des concerts dans le monde entier, de l’ Australie à la Belgique. Il est le représentant du Son cubain et a gagné plusieurs Grammy Awards. Il est déjà venu plusieurs fois en Belgique, à Bruxelles et à Anvers. En avril il vient à Gand. Les places sont vendues depuis des mois… Sur Youtube vous pouvez découvrir sa chanson « Pintate los labios Maria », dans une version avec une bande dessinée qui l’enrichit (https://www.youtube.com/watch?v=yO0c0xHK64)

Cette fois ci je voudrais souligner la collaboration avec sa soeur, Maria Ochoa, moins connue. Ils sortent un noluveau CD sous le titre « Guajira mas Guajira ». Eliades cite ce CD comme le plus important et le plus intéressant de sa vie, avec le CD Buena Vista Social Club ! Un avant goût est visible sur Youtube avec le magnifique « BrisaMañanera » (https://www.youtube.com/watch,v=jxJ5z0symQM), un sommet de musique traditionnelle recomposée, avec un léger impact de worldmusic. Texte et musique par Mo Fini. On peut aussi voir le « Making off » sur Youtube (https://www.youtube.com/watch?v=04-bNhdxVos).

Regi Rotty

La crisis migratória

Crise migratoire en Amérique Centrale.

Vers la mi-novembre 2015 les autorités du Costa Rica on tiré la sonnette d’alarme. Environ 2.000 Cubains étaient bloqués à leur frontière avec le Nicaragua, et ce dernier pays leur refusait l’accès. Le problème ne se limitait pas seulement aux 2.000 présents, mais aussi aux Cubains en route vers la frontière du Nicaragua et qui allaient agrandir le groupe.

Qui sont ces gens et quelle est leur destination ? Pour situer le problème il faut retourner à 1966. le 2 novembre de cette année le Congrès Américain approuvait le « Cuban Adjustement Act ». Cette loi, en espagnol « Ley de Ajuste Cubano », est une exception dans le droit américain pour les étrangers. Cette loi stipule que les Cubains qui atteignent le territoire nord-américain, peu importe comment, obtiennent directement un logement, de la nourriture et des soins médicaux, et qu’après 1 an et 1 jour ils obtiennent la fameuse « green card », qui leur octroie un droit de séjour permanent.

Cette exception dérange fondamentalement les autorités et les citoyens d’ Amérique latine et centrale. Les migrants non-Cubains doivent eux, affronter un avenir sombre dans l’illégalité. Il faut une durée moyenne de 12 ans avant d’obtenir une autorisation de séjour officielle, s’ils n’ont pas été expulsés avant ce délais. Pourquoi un régime de faveur pour les citoyens Cubains ? Cette loi s’insère dans la politique de déstabilisation menée par les États-Unis dès le début de la révolution, et a pour unique but de faire « fuir» les Cubains vers un occident de rêve. Non pas par sentiment humanitaire, mais pour dénigrer la révolution cubaine. .L’image que cela donne à l’extérieur est importante. Voilà pourquoi les États-Unis ne s’inquiètent pas de la manière dont les Cubains arrivent, et s’ils peuvent faire le trajet en sécurité ou non.

Au plus difficile la traversée, au plus grand le désir de fuir Cuba et au mieux pour l’image de l’ Occident. Ceci explique que des milliers de gens ont risqué la traversée sur des embarcations de fortune et ont parfois perdu la vie. Les autorités cubaines oeuvrent depuis des années pour la légalisation de la migration, afin que les Cubains qui désirent quitter l’île avec un visa légal pour les

États-Unis, puissent le faire en toute sécurité. En vain !

Le nombre de visas distribués par les autorités nord-américaines atteint rarement le nombre convenu. Les États-Unis appliquent le principe des pieds secs ou mouillés. S’ils recueillent des citoyens Cubains en mer, ils sont renvoyés à Cuba, s’ils peuvent mettre pied à terre aux États-Unis, ils reçoivent tous les droits.

Depuis le 17 décembre 2014, date où Raúl Castro et le président Obama ont annoncé la reprise des relations bilatérales, le nombre de migrants cubains a explosé. La plupart des Cubains craignent que le « Cuban Adjustement Act » ne sera plus d’application une fois les relations ré-établies. Pourtant Washington n’a rien décidé dans ce sens, au contraire ! En août de l’année dernière John Kerry a déclaré que les États-Unis n’avaient aucune intention de modifier leur politique migratoire pour Cuba.

Mais pourtant, après le 17 décembre 2014, un véritable exode a commencé. Entre le 1 octobre 2014 et fin juin 2015, 27.296 Cubains sont arrivés aux États-Unis, dont 2/3 via une voie terrienne, via l’ Amérique Centrale. Soit 66% de plus que l’année précédente.

Retour vers les Cubains échoués qui se trouvent début novembre à la frontière du Nicaragua, en route vers les États-Unis.Comment sont ils arrivés à la frontière entre le Costa Rica et le Nicaragua ? Depuis 2013 les Cubains peuvent voyager librement, et nombreux sont ceux qui profitent de cette possibilité pour visiter d’autres pays. Cette opportunité a également ouvert une autre route de migration vers les États-Unis, via la voie terrestre. L’ Équateur n’exige pas de visa de rentrée pour les citoyens cubains, et beaucoup entament leur voyage à partir de ce pays. Ils traversent une partie de la Colombie, puis passent en bateau vers le Panama pour poursuivre sur terre, jusqu’à la frontière américano-mexicaine. Durant ce voyage les difficultés s’accumulent et plus d’un voyageur devient la victime de trafics et de passeurs, avec toutes les conséquences : agressions, vols, blessures, etc. Les autorités du Nicaragua refusent l’entrée dans leur pays. Elles en ont marre des avantages accordés par les États-Unis aux Cubains, et du fait que les autres citoyens d’ Amérique Centrale soient traités comme des citoyens de seconde zone. Les gens qui traversent la frontière reçoivent les soins nécessaires et sont renvoyés au Costa Rica.

Dans ce contexte Laura Dogu, l’ambassadrice nord-américaine au Nicaragua, a annoncé que les États-Unis accorderaient leurs droits à tous ces gens, dès qu’ils arriveraient aux États-Unis, mais que, tant que cela ne serait pas le cas, les pays où ils séjournent restaient responsables de leur bien être.

Et on s’occupe des Cubains. En collaboration avec les autorités nationales, la Croix Rouge s’en est chargée. Les témoignages confirment que les choses sont calmes dans les camps, mais que la déception est énorme. Les voyageurs ont quitté Cuba pour aller travailler aux États-Unis et soutenir leur famille à Cuba.Pour effectuer le voyage ils ont vendus leurs biens à Cuba. Ils ne veulent pas retourner à Cuba et attendent une solution diplomatique. Le fait que, selon la Convention de Genève (1) il ne s’agisse pas de réfugiés, rend le problème plus compliqué. Ces migrants ne fuient pas des poursuites dans leur pays et Cuba est disposé à les reprendre.

Le 23 novembre 2015 les pays du SICA (2), le système d’intégration d’ Amérique Centrale, décident de se réunir et d’examiner la situation. Afin d’avoir une image complète, ils invitent également des représentants de Cuba, de Colombie, de l’ Équateur et du Mexique.

Leur objectif était double : trouver une solution pour le nombre croissant de Cubains en route et, à long terme, les routes migratoires doivent être rompues afin d’éviter que les migrants ne soient victimes de traite d’êtres humains. Tous les participants étaient d’accord pour affirmer que la responsabilité de cette situation est à attribuer à la politique migratoire des États-Unis. Ils demande,nt avec insistance de revoir celle-ci, et non seulement de respecter les droits des Cubains mais aussi les droits des autres habitants d’ Amérique Latine et Centrale.

Après plusieurs réunions une solution diplomatique est trouvée fin décembre. Les Cubains qui se trouvent au Costa Rica seront transportés par avion au Salvador. De là ils poursuivront en bus jusqu’au Mexique, puis à la frontière nord-américaine.Cette organisation est une mesure exceptionnelle, afin de garantir la sécurité des gens, et ne vaut que pour les Cubains qui se trouvent au Costa Rica.

Pour sa part l’ Équateur s’engage à demander un visa d’entrée aux Cubains à partir du 1 décembre 2015. Mais il y a plus. Les voyageurs illégaux qui se trouveront sur les territoires des pays concernés, seront renvoyés vers leur pays d’origine. Ces mesures ont été prises pour décourager les migrations illégales.

En janvier les premiers ont été transférés par avion au Salvador. Afin de garantir la sécurité des voyageurs on ne communique pas les routes empruntées.

Alexandra Dirckx

  1. Un réfugié est défini comme suit : chaque personne qui, par une crainte fondée de persécution, à cause de sa race, sa religion, sa nationalité, son appartenance à un groupe sociale défini ou ses opinions politiques, se trouve en dehors du pays dont il possède la nationalité, et qui ne peut, ou par peur ne veut pas demander la protection de ce pays, ou qui, s’il n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays où il avait sa résidence habituelle, à cause des faits mentionnés, ne peut pas ou, par peur, ne veut pas y retourner. Si une personne possède plus d’une nationalité, le terme « le pays dont il possède la nationalité » signifie chacun des pays dont il possède la nationalité.
  1. « Sistema de Integración Centroamericana », composé de Belice, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama et République Dominicaine.

Salud y deportes

Une information erronée à la BBC.

Une certaine émotion a régné à Cuba suite à un communiqué de presse de la Ministre Britannique de la Santé Publique, Jane Elison, dans lequel elle annonçait que le Royaume Uni était dirigeant mondial dans l’éradication de la Méningite B pour sa population, par la mise à la disposition (payante) d’un vaccin à tous les nouveaux-nés. Le vaccin est de la firme GlaxoSmithKline, une multinationale américano-britannique, avec un siège important en Belgique (Rixensart).

Le programme a été démarré en septembre 2015.

Cuba a commencé sa campagne de vaccination contre la méningite B en 1989. Et en décembre 1998 la Grande Bretagne a contacté Cuba à propos de ce vaccin. Mais, suite au blocus, seulement quelques pays Latino-américains utilisent ce vaccin.

Le tableau joint montre comment la mortalité (mortalidad) et la maladie (morbilidad) ont baissé à Cuba suite à l’introduction de ce vaccin. Une évolution semblable est notable au Brésil.

Donc, l’annonce faite spectaculairement par la Ministre Britannique ne correspond pas tout à fait à la réalité.

MarkLamotte.

Et le sport ?

2016 est une année Olympique, et l’année précédente est considérée par beaucoup d’athlètes comme une année de préparations, sans pointes, donc surtout de l’entraînement, et pas de grandes prestations dans les compétitions internationales. Mais certains se sont quand même fait remarquer lors de championnats du monde.

Les Cubains aussi en ont fait une belle année 2015. Ci-après un bref survol. Ce sont aussi les sportifs qu’il faudra tenir à l’oeuil à Rio.

Aux championnats du monde de boxe à Doha, en octobre 2015, Cuba a obtenu 7 médailles (4 or, 2 argent et 1 bronze), le plus grand nombre de tous les pays participants. Arlen Lopez obtient l’or dan les moins de 75 kg, Yoahnys Argilago, 18 ans, fait la même chose chez les moins de 49 kg. (Photo). Julio Cesar La Cruz Peraza (moins de 81 kg) et Lazaro Alvarez Estrada (moins de 60 kg) obtiennent également de l’or.

Aux championnats du monde d’athlétisme il y a des médailles d’or pour Denia Caballero au lancement de disque (69,28 pm.) et pour Yarisley Silva au saut à la perche (4,90 m. (photo), alors qu’au saut Pedro Pablo Pichardo obtient la médaille d’argent (17,73 m.). pour Cuba cela signifie la 10e place dans le classement des pays par nombre de médailles.

Surprise en gymnastique, pas vraiment une spécialité cubaine, où Manrique Larduet obtient de l’argent et du bronze lors des championnats du monde à Glasgow. 

En lutte, qui est une spécialité cubaine, il y a eu de l’or pour Ismael Borrero aux championnats du monde à Las Vegas.

Lors des Jeux Pan-Américains les Cubains ont excellé sur l’eau, en Kayak. Et ceci en K1, K2 et K4 (les chiffres valent pour le nombre de personnes dans le kayak).

Et depuis quelques années les sportifs cubains ont la possibilité de participer à des compétitions à l’étranger, une situation win/win pour le sportif et sa famille, et pour le sport cubain en général. Ainsi des joueurs de foot sont actifs dans la compétition mexicaine, des volleyeurs dans plusieurs compétitions européennes, des basketteurs, et, bien sûr des joueurs de base ball.

Mark Lamotte.

Los « Jutias »

Les « Jutias ».

La protection écologique de la faune et de la flore endémique dans les parcs nationaux cubains a toujours été au programme de la révolution.

Les visiteurs de Cuba ne se rendent pas particulièrement sur l’île pour y faire des safaris, car Cuba ne compte pas de grand mammifères parmi sa faune. Et pourtant un amateur de la nature attentif peut y trouver son bonheur. Une des sortes endémiques les plus visibles est le jutia.

Des spécialistes de l’environnement étudient, sur la presqu’île de Guanahacabibes, la densité de population, les habitudes alimentaires et d’autres détails de la vie quotidienne des jutias (coçnga et carabalí), afin de mieux les situer et de pouvoir ainsi les protéger.

Les jutias vivent à Guanahacabibes et y cherchent surtout des abris dans les arbres feuillus, les endroits à végétation sablonneuse, les mangroves et les arbustes résistant à la sécheresse le long des côtes.

On trouve de 5 à 11 individus par hectare, dont les plus grands se trouvent dans une région appelée Bolondrón. On y exploite également les arbres et on y constate régulièrement une chasse illégale aux jutias (dont la chair est nourrissante et délicieuse), quoique cela diminue les derniers temps.

On a développé un plan avec plusieurs mesures pour encore mieux protéger les jutias. Une des mesures est l’organisation régulière de conférences sur l’environnement et sa protection.

Dans ces conférences une des directives avancées est de ne pas abattre les arbres creux, car ils sont un habitat préféré des jutias, et de protéger les buissons et les plantes dont les feuilles constituent la nourriture préférée des jutias.

Les études à Guanahacabibes ont indiqué que l’animal se nourrit de graines, de branches, de feuilles et d’écorces d’une quarantaine de sortes d’arbres et de buissons, comme le palmier, l’almácigo, le jocuma, et une soixantaine d’autres sortes de plantes.

La plupart des jeunes naissent en juin, juillet et août, et après 17 jours ils partent à la recherche de leur nourriture. Près des zones marécageuses les animaux trouvent plus de nourriture et ils y sont plus sains que sur la côte du sud, où la végétation est plus clairsemée.

Selon Jose Luis Linares Rodriguez, spécialiste de l’environnement qui dirige les recherches à Guanahacabibes, le jutia conga n’est plus une espèce menacée, contrairement au jutia carabalí, toujours vulnérable.

Le parc national de Guanahacabibes à été créé en 2001 et offre un habitat pour 16 sortes d’amphibies, 35 sortes de reptiles, près de 200 sortes d’oiseaux, 18 mammifères et 86 sortes de papillons.

Traduction et résumé : Youri Blieck.

El dengue.

La science confirme aujourd’hui un crime commis par les États-Unis contre Cuba en 1981.

Des preuves scientifiques incontestables prouvent l’accusation par Cuba, en 1983, que le virus de la dengue hémorragique a été introduit intentionnellement dans le pays.

En 1983 le scientifique cubain Gustavo Kouri était invité à un congrès de médecine tropicale à Calgary, au Canada. Il y communiqua des données sur une épidémie de dengue hémorragique mortelle en 1981. Cette forme de dengue est normalement très rare, mais on a enregistré 158 morts, dont 101 enfants.

Lors du congrès le professeur Kouri c’est soudain levé et a lu une déclaration accusant publiquement les États-Unis d’avoir intentionnellement introduit ce virus à Cuba. Une déclaration courte mais forte qui suscita un silence impressionnant et où tout le monde était abasourdi. Puis des applaudissements éclatèrent, alors que certains se levaient pour quitter la salle.

Quelques années après cette révélation, en 1995, des scientifiques cubains montraient les similitudes entre la souche du virus détecté en 1981 à Cuba et la première souche isolée de la dengue type 2 dans le monde, connue comme le prototype ou la référence. Suite à cette histoire inusitée plusieurs textes furent publiés dans des revues scientifiques internationales, mettant en cause ces résultats.

En août 2014 -3 décennies après la déclaration du professeur Kouri- un article est publié dans la revue Archives of Virology, l’organe officiel de la section virologie du International Union of Microbiological Societies, sous le titre « La première épidémie de dengue hémorragique dans les Amériques 1981, de nouvelles découvertes au sujet de l’origine ».

Le principal auteur en est Rosmari Rodriguez Roche, docteur en sciences et chercheuse à l’ Institut de Médecine Tropicale Pedro Kouri (IPK), qui avait reçu en 2015 un grand prix pour cette étude sur la santé.

Cette étude offre des preuves irréfutables qui confirment l’accusation émise par Cuba. Elle donne quelques explications pour mieux comprendre comment elle a recherché les faits.

Durant les années ’90 l’ IPK faisait des recherches, en collaboration avec des instituts similaires dans d’autres pays, sur la souche du virus qui avait causé la dengue hémorragique mortelle en 1981. Ces recherches ont permis de définir la séquence de 300 couples de base des près de 11.000 que compte le génome complet de ce virus, avec les moyens simples dont on disposait à l’époque.

Néanmoins cette étude limitée suffisait pour démontrer que la souche ayant causé l’épidémie de 1981 avait de grandes similitudes avec la Nouvelle Guinée C de 1944 (la première fois au monde que le virus type dengue 2 était détecté, explique Rosemari Rodríguez.

Les spécialistes de l’évolution des virus vous expliqueront que si le virus qui frappa Cuba en 1981 ressemblait si fort au virus de 1944 (donc avec peu de mutations), il devait s’agir d’une contamination sur base d’une souche de laboratoire. En effet les virus mutent et accumulent année après année des modifications de leur génome, durant le processus de copie avec une fréquence connue chez les moustiques et les humains. Ce virus, circulant quarante ans dans la nature devait présenter un nombre important de mutations, donc le virus de 1981 aurait du montrer des différences importantes avec celui de 1944, ce qui n’était pas le cas.

Rosùmari Rodríguez voulait prouver que ce n’était pas une erreur d’un laboratoire cubain, et définit la suite du génome complet à différents moments durant l’épidémie, sur base des souches virales récoltées. Ce fut un travail de nombreuses années.

Des découvertes irréfutables.

Peu après le début de l’épidémie de dengue en 1997, à Santiago de Cuba, la jeune licenciée en radiochimie effectuait une étude sur l’évolution du virus durant ce début.

Dès son arrivée à l’ IPK elle se consacra à l’étude de la dengue et suivit une formation de docteur en virologie. Armée de ces connaissances elle part en Grande Bretagne au début des années 2000, pour y travailler à un projet de recherche sur une nouvelle apparition de dengue avec des saignements graves, en 1997 à Cuba. Elle y compara le virus sur base des données récoltées lors de l’épidémie à Santiago.

Fin 2006-début 2007 elle participe à une étude sur les quatre sérotypes de dengue, lors d’une nouvelle épidémie au Venezuela. Elle y utilise les techniques les plus récentes pour les séquences au GIS (Genome Institute of Singapore). Elle reçut encore une formation pour l’analyse des séquences avec des instruments de bio-informatique de haute résolution au Natural History Museum de Londres.

Le pas suivants, après ces formations, était l’acquisition par l’ IPK d’instruments de recherches ultramodernes de l’ ADN. C’était le moment idéal pour reprendre les souches virales de 1981, conservées à -80°, et appliquer le processus de recherche pour la première fois à Cuba.

« Nous avons utilisé les instruments de la bio-informatique, qui nous ont permis de prouver, avec un haut degré de sûreté, la relation génétique entre les souches virales cubaines de 1981 et celles du virus Nouvelle Guinée de 1944 ». Et Rosemari poursuit « nous avons constaté que même si les souches du virus étaient très proches du virus de 1944, elles différaient légèrement ce qui veut dire que le virus à subi des modifications durant l’épidémie ». 

D’un point de vue scientifique ceci est probablement la preuve la plus formelle des recherches, car elle confirme que l’hypothèse d’une contamination n-lors d’examens dans un labo cubain est réfutée, puisque selon cette hypothèse les souches détectées devraient avoir la même séquence. Une contamination ne mute pas, ce devrait être un virus existant dans le labo, présent dans l’environnement dans les éprouvettes, dues à une distraction du labo.

D’un autre côté, après le constat de ressemblance entre la souche cubaine de 1981 et la référence citée, comme les premiers n’avaient pas assez de mutations par rapport au deuxième, il ne s’agissait pas d’un virus qui se promenait dans la nature, mais bien d’une souche d’un laboratoire. C’était la confirmation du crime : le poison ne pouvait qu’avoir été introduit à Cuba.

D’autres éléments renforcent cette certitude. Entre autres le fait que l’épidémie a commencé simultanément à trois endroits de l’île : l’est, le centre et l’ouest.

Suivre pas-à-pas le virus de la dengue lors des épidémies cubaines passionnait le docteur Rosman Rodríguez. Ceci était aussi lié au fait que le professeur Gustavo Kouri fixa son attention sur le fait qu’au fur et à mesure de la diminution du nombre de cas, le nombre de malades graves et de morts augmentait. Autrement dit, les conséquences étaient plus graves vers la fin de l’épidémie. Cette constatation épidémiologique avait été faite tant lors de l’épidémie à Santiago de Cuba, que lors de l’épidémie à La havane en 2001.

Le professeur indique également que lors des recherches au sujet de l’épidémie de dengue de 1981

plus de 98% des cas qui s’aggravaient sérieusement, avaient des anticorps dus à une infection antérieure de dengue de type 1 (présent à Cuba en 1977). Ceci expliquait que les enfants affectés entre 1 et 3 ans d’âge n’avaient pas de symptômes graves, car ils n’étaient pas nés à la fin des années ’70.

En novembre dernier, à l’occasion du prix octroyé pour le contenu scientifique et politique de ses recherches, la jeune scientifique remercia ses collègues, et surtout les professeurs Gustavo Kouri et Pedro Mas Lago sur le site web de Infomed Fidel, « qui nous ont transmis l’humilité, l’honnêteté et un engagement sans limites à la science ».

Elle ajouta encore : « Je nai jamais connu quelqu’un d’aussi humble et sincère, mais aussi doué d’une intelligence naturelle, que Pedro Mas Lago ».

Résumé par Regi Rotty à partir d’un article de Marieta Cabrera dans la revue cubaine Bohemia.

ASOCIACIÓN

Les Amis de Cuba étaient présents lors de la « Semana Belga » à Cuba.

A l’occasion de notre cinquième brigade de travail, une visite était planifiée à l’ambassade de Belgique à La Havane. Celle-ci coïncidait avec la semaine Belge, événement qui en est à sa dixième édition. A côté d’un volet commercial, avec un pavillon belge à la Foire Internationale, il y avait aussi un programme culturel, avec des films de cinéastes belges et une exposition sur les techniques audio-visuelles en les bandes dessinées à la Vitrine Wallonie sur la Plaza Vieja.

Patrick Van Geel, notre ambassadeur, nous avait invité à l’inauguration de cette exposition, ce que nous avons accepté avec plaisir. La ministre Jodogne, de la Région de Bruxelles, était également présente. Elle avait déjà visité, avec l’ Historiador de La Havane, les projets soutenus par la Belgique. Lors du discours inaugural l’accent était mis sur les bonnes relations entre Cuba et la Belgique, et l’ambassadeur nous expliquait que via la culture de nombreuses portes s’ouvrent.

Les dessins de jeunes Cubains et Belges, donnant un regard sur l’autre pays, étaient amusants, mais aussi très réalistes. Le jeune qui avait conçu le projet d’affiche pour la 10e Semaine Belge a été honoré.

La réception simple se caractérisait par les jus de fruits frais, locaux, au lieu des traditionnels mousseux et autres vins. Les films belges présentés étaient : A Borken Circle Breakdown, Taxandria, Le Gamin au Vélo et Little Black Spiders.

Visite du projet « CON AMOR Y ESPERANZA » à Pinar del Rio.

Pour le suivi de notre soutien à l’atelier du Docteur Carrete et de la Docteure Coralina, nous avons visité l’atelier pour les enfants avec le syndrome de Down.

Une surprise agréable, ils disposaient d’un tout nouveau local au lieu des grandes surfaces qu’ils devaient partager avec d’autres organisations, mais d’une maison aménagée, totalement en fonction de leurs besoins spécifiques. Un atelier de dessin, un local avec une scène pour les danses, un petit salon d’accueil utilisé comme espace d’expositions, une salle de réunion et un réfectoire, et un espace sanitaire. Le tout a été réalisé avec le soutien de l’état, surtout par la mise à disposition d’ouvriers. Mais la majorité des tâches reposent toujours sur les épaules des volontaires de l’organisation, essentiellement les parents et quelques bénévoles qui s’engagent volontairement.

Nous étions témoins de la visite de deux groupes nord-américains, de passage dans le cadre d’échanges culturels. Ces groupes visitent 35 projets en 5 jours à Cuba. Ce fut l’occasion pour assister à un spectacle de danse par les enfants . Une expérience intense et magnifique, en voyant avec quel enthousiasme et quelle passion ceci est exécuté et comment les accompagnateurs partagent le spectacle.

Les enfants sont très intéressés par la sérigraphie. Des travaux simples, mais qui dévoilent l’âme de ces enfants et leur donne le sentiment de signifier quelque chose dans la société. Et le rapport de la vente est indispensable pour la continuité du fonctionnement.

C’est un projet magnifique que nous soutenons en permanence, et les petites oeuvres que nous vendons dans nos stands d’info sont une aide pour continuer.

Régionale de Gand

Une fois de plus nous avons réussi : le conteneur 46 est en route pour Mariel.

Ce n’est pas simple d’estimer à l’avance quand et comment un conteneur est plein. La variété des marchandises en fait une estimation hasardeuse. Mais, quand il n’est rempli qu’aux trois quarts l’espace vide est une perte, et quand on a trop il faut remporter des marchandises et les stocker.

Comment s’y mettre ? On commence par la liste des matériaux nécessaires pour la réussite de la brigade : le roofing, la peinture, le carrelage, l’électro, le sanitaire, les outils… Pour cela nous avons fait le tour des entreprises qui peuvent nous aider à ce sujet. Certains le font spontanément et gratuitement, d’autres accordent une remises importante, et encore d’autres offrent les restes de leurs magasins. Bien sûr il y en a qui n’aiment pas le projet et où les portes se ferment.

Pour les outils on surveille les offres de promotion de tous les magasins de bricolage, et chaque offre intéressante est utilisée. Ce qui manque à la fin de l’exercice doit être acheté.

Le petit matériel est stocké dans quelques garages, la livraison des grosses pièces (roofing, tuyaux, carrelage) est planifiée pour le jour du chargement.

Un mois avant le chargement on estime le volume atteint et on poursuit les recherches pour des chargements complémentaires. Cette fois-ci Optique Blazoen à Gand, qui arrête ses activités, nous offre une caisse avec des lentilles et des appareils pour les polir. Un chirurgien plastique à Alost prend sa retraite et nous vidons ses locaux. Le restaurant Amadeus à Harelbeke a renouvelé ses cuisines et nous récupérons l’ancienne. La ville de Gand nous offre de nouveau 10 vélos. Le médishop de Courtrai dispose encore de fauteuils roulants et de déambulateurs. SAX Sanitair fait son inventaire, et ce qui est supprimé dans le catalogue est embarqué (une camionnette remplie).
Carrefour donne trente boites de vêtements. Et pour finir le Centre de soins Duneroze à Wenduine se sépare de quelques lits d’hôpital.

De quoi remplir un conteneur.

Le jour du chargement ce fut un ballet de camions et de camionnettes, avec des particuliers qui apportaient encore des sacs de vêtements et de chaussures, de quoi comater les vides entre le chargement, et ce qui protège en plus des chocs ;

Une fois tout exposé sur le parking le doute s’installe : « est-ce que cette fois-ci tout aller entrer dans le conteneur, », car même avec le conteneur à moitié plein, le parking lui était encore bien encombré. Un exploit pour tout embarquer, mais, miracle, une fois de plus nous avons réussi. Les dernières caisse sont chargées, le carrelage au-dessus, quelques vélos et tables entre le tout, et cerise sur le gâteau, une bétonnière pour finir.

Le conteneur est parti pour le port d’Anvers, a été contrôlé par la douane et est embarqué via le terminal CMA-CGM sur le navire Northhampton, direction Mariel, le nouveau port cubain, près de La Havane.

Arrivé à Cuba il est transféré dans un magasin du Ministère de la Santé, où il est déchargé et contrôlé par la douane et l’ EMED, l’instance officielle chargée des donations. Puis le tout est transporté par des petits camions vers le quartier 10 de Octubre, où nos volontaires feront des travaux de rénovation en mars 2016, dans une maison de retraite. Les outils et les matériaux de construction non utilisés, restent au home pour l’équipe d’entretien, ce qui garanti la continuité du projet.

Marc Wuytack

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Herman Portocarero – « Havana zonder make-up » (La Havane sans maquillage)

Cuba et La Havane sont de grands amours pour Herman Portocarero, ambassadeur le l’ Union Européenne à Cuba et ex-ambassadeur de Belgique à La Havane. Nous connaissions déjà sont livre précédent « Cubaanse Nachten » (Nuits cubaines) et il présente maintenant un nouveau livre « Havana zonder make-up », une image de la ville qu’il connaît si bien.

Le livre parait mi-mars chez l’éditeur Van Halewyck. Dans notre prochain numéro vous trouverez une interview de l’auteur et nos impressions de lecture.

F. T.

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