Cuba Sí 173 – traductions

Cuba Sí 173 – traductions

René González en liberté conditionnelle.

René González a été libéré le 7 octobre, après 13 ans de prison, de la prison Marianna en Floride. Mais on ne peut certes parler d’une véritable libération. René est en liberté conditionnelle et doit encore séjourner trois ans  aux Etats-Unis. Cette mesure a été déclarée lors de sa condamnation et peut être appliquée parce que René González a la nationalité Américaine. L’avocat de René a fait toutes les démarches juridiques pour demander l’extradition à Cuba, mais le juge a refusé parce que, au moment de la demande, la liberté conditionnelle n’avait pas encore débuté. Le recours sera réintroduit incessamment.

Lors de sa libération René a été accueilli par ses familiers proches, ses filles Ivette et Irmita, son père et son frère Roberto. Sa mère et son épouse Olga n’ont pas pu assister à cet évènement. Irma Sehwerert, la mère de René, attend encore toujours son visa et fera le voyage dès q’elle l’obtient. Pour Olga la situation reste inchangée : elle ne reçoit toujours pas de visa.

Olga a malgré tout pu donner un interview sur les conditions dans lesquelles se trouve son mari, car elle a  des échanges réguliers avec lui par téléphone. Les premiers jours il va habiter chez son avocat, maître Philip Horowitz. Ensuite il faut attendre un rendez-vous avec l’agent qui suivra René. Ce n’est qu’alors que René connaîtra les conditions précises de sa conditionnelle. Actuellement il doit s’abstenir de toute action publique.

Olga espère malgré tout un prononcé positif de la part du juge sur l’extradition vers Cuba. Ici aussi la pression internationale va jouer un rôle important. C’est d’ailleurs grâce à ces pressions que le procès des cinq a été révisé.

Finalement Olga déclare que René est en bonne santé et heureux d’avoir ses filles avec lui.

                                                                                                Alexandra Dirckx

« La Colmenita » aux Etats-Unis.

« La Colmenita », le célèbre groupe de théâtre d’enfants a fait une tournée aux Etats-Unis du 13 au 30 octobre, avec des spectacles à Washington, New York, San Francisco et l’ONU. Ils ont présenté un conte populaire « La cucarachita Martina »,et « Abracadabra » leur plus récente production, sur les Cinq Cubains .
Leur tournée aux Etats-Unis est devenue un gigantesque succès.

Ils étaient invités par la « Fondation Brownstone ».  Gilbert Brownstone, muséologue et fondateur de la fondation a déclaré : « …ceci  est un beau projet d’amour… » et « La culture est là pour construire des ponts ».

Carlos Alberto Cremata, directeur et créateur (en février 1990) de « La Colmenita »,a déclaré avoir reçu beaucoup de messages de sympathie aux Etats-Unis, et d’y compter de grands amis (comme Danny Glover et Harry Belafonte). De 1990 à aujourd’hui 14.000 enfants ont participé au projet dans tout Cuba et des groupes ont été créés en Espagne, en Colombie, au Venezuela, en Argentine en dans la République Dominicaine.

Ileana Ros-Lethinen (encore elle) a adressé une lettre à Hillary Clinton pour protester contre l’octroi de visas à une organisation qui fait de la propagande pour des espions condamnés et les présente comme des héros. Une insulte pour toutes les victimes de la dictature. La confirmation de la dangerosité d’une troupe de théâtre d’enfants ???

Juventud Rebelde, 13/10/2011
ACN, 21/10/2011

Photo : Alberto Cremata et quelques membres de la troupe.

10 fois « Free the five »

Un appel avait été fait pour manifester le 12 septembre vers 17h, pour la 10e fois, en face de l’ambassade des Etats-Unis.

La météo n’annonçait rien de bien. Au moment de prendre le train à Gand Saint-Pierre il pleuvait à verse. En approchant de Bruxelles ça s’éclaircissait quelque peu. Sur le train il y avait d’autres personnes qui se rendaient à la manif. J’étais certain de ne pas être le seul. Une fois à Bruxelles-Central, plein soleil, direction ambassade des Etats-Unis, à pied.

Nos amis « en bleu » étaient bien représentés, accompagnés de quelques collègues en civil, discret non ? Le rassemblement était à 17 heures et les sympathisants arrivaient de partout. Nous avons pris place sur la berme centrale en face de l’ambassade. Qui ressemble à un château assiégé. Ils semblent se réaliser qu’ils ne sont pas particulièrement aimés par leurs prochains.

On sort les banderoles, des pancartes avec les photos des Cinq, quelqu’un avait pris sa guitare. J’étais en compagnie de Marie-Josée Body et de Monique Dits, notre photographe. L’ambiance était bonne, on distribuait un texte et tout le monde se mit à chanter. Puis il y eut les discours en français, néerlandais et espagnol.

Chacun avait le temps de témoigner, de faire arrêter cette injustice. L’intérêt chez les automobilistes qui défilaient sur le petit ring de Bruxelles était certain. Pourquoi enfermer des gens qui ne voulaient qu’aider au démasquage des terroristes, pourquoi refuser le droit à une visite, beaucoup de pourquoi. Espérons que la justice américaine réalise son erreur vu les protestations dans le monde entier. Enfin les politiques commencent à se manifester, pas seulement chez nous mais dans le monde entier, même aux Etats-Unis, oui même là-bas, il y en a quelques uns qui se demandent si on n’a pas commis une erreur. J’espère que nous ne devrons plus venir l’année prochaine et que LES CINQ soient chez eux, avec leur famille et leurs amis.

Verbinnen Raymond

Visite des membres des familles des « Cinq ». 

Rencontre à la CGSP/FGTB.

Magali Llort, Adriana Pérez et Ana Mayra Rodriguez, accompagnés de Jorge Hadad, conseiller à l’Ambassade de Cuba, ont été reçus le 22 septembre par Karel Stessens, président de la CGSP/FGTB (Centrale Générale des Services Publics).
Les responsables de la presse et des relations internationales assistaient également à la rencontre, et durant la conversation Chris Reniers, vice-présidente a rejoint le groupe.
Les familiers des Cinq ont donné des informations sur l’évolution récente du dossier et ont remercié Karel Stessens et les nombreux syndicalistes pour les campagnes pour la libération des Cinq.
Karel Stessens a réitéré son soutien à la campagne et s’est engagé d’encore mieux faire connaître l’exigence pour la libération des Cinq auprès des membres de la CGSP. Il va également plaider le dossier au sommet de la FGTB et auprès des instances syndicales européennes. 
Durant cet échange chaleureux et fraternel des informations ont encore été partagées au sujet du soutien des syndicats dans le monde entier et même aux Etats-Unis.

Freddy Tack

Erik De Bruyn.

Nous nous sommes rencontrés par une belle journée de fin d’été, sur une terrasse au cœur d’Anvers. Le trafic à Bruxelles complique les choses et cause un retard d’une demi heure pour Adriana, Magali, Ana Mayra, Michel et Yuri.
Mais peu importe, la rencontre est chaleureuse. Erik De Bruyn connaît d’ailleurs depuis quelques années déjà l’histoire des Cinq et des membres de leur famille. Il a participé à une réunion des Amis de Cuba à ce sujet, à Anvers. Mais cette fois-ci un autre dialogue s’établit. Un dialogue très interactif, plein de compréhension, que l’on ne retrouve qu’entre compagnons de lutte.
Adriana explique les évolutions récentes et parle de la proche libération de René. Une info à plusieurs faces. Erik pose de nombreuses questions et malgré la barrière des langues la conversation est intense. Erik explique la position de Rood  (Rouge) au sein du paysage politique flamand. Rood regroupe des gens qui ne sont pas tous au courant de l’histoire des Cinq, ce qu’il veut changer. Il s’engage à mettre l’information nécessaire sur le site web de Rood et de mener une campagne permanente pour les droits des Cinq.
Il est temps de manger quelque chose, un peu de détente après une journée bien remplie. Erik a un autre rendez-vous. Durant le repas je constate une fois de plus le drame humain intense qui se cache derrière ce problème de droits de l’homme. Magali, la voix brisée, raconte une visite à son fils en prison. Comment elle doit s’habiller et ce qu’elle ne peut pas porter. Le fait qu’elle ne peut pas le toucher lors de la conversation, mais uniquement au début et à la fin pour la photo. Une photo ou peut-être deux ou trois. Dans le même décor et avec les mêmes vêtements… piètre consolation en attendant l’octroi du prochain visa.

Alexandra Dirckx   

En traversant Cuba – chapitre 5   –  par Youri Blieck
LA HAVANE (2).

Après avoir quitté la Vieille Havane.

La visite de la Vieille Havane n’est nullement la fin de la découverte de cette ville passionnante. Celui qui veut en voir plus et désire découvrir la nouvelle Havane , aura besoin de temps.

En quittant le Capitole, on prend à droite et on arrive sur la Place de la Fraternité, qui est aujourd’hui un immense carrefour et un point de croisement de bus, de lignes fixes des taxis collectifs et d’emplacements pour taxis individuels. Un « hub » de transport pour le centre de La Havane. Un jour il y avait ici une place de parade militaire pour les Espagnols et en 1892 on y installa pour la première fois une véritable place à l’occasion du 400e anniversaire de la découverte des Amériques. Un grand arbre se trouve sur cette place, un ceiba (un fromager ou kapokier), un arbre sacré pour les adhérents de la santeria. Cet arbre a été planté dans un mélange de terre de tous les pays américains à l’occasion d’un congrès Panaméricain en 1928. Des bustes de héros et de personnages politiques sud- et nord-américains entourent la place.

En prenant à droite sur cette place on se dirige vers la ville Chinoise de La Havane, un quartier où une bonne part de la minorité chinoise immigrée à Cuba c’est installée et vit encore toujours. La rue principale, la rue Simon Bolívar, vous mène à la partie de la ville connue sous le nom de Vedado  (interdit). Ici nous nous trouvons déjà depuis un moment en dehors des anciens murs d’enceinte de la ville et cet endroit était auparavant couvert de forets. La coupe des arbres était interdite et on trouvait partout des pancartes signalant cette interdiction.  Le mot « vedado » a été repris pour le nouveau quartier développé à l’époque de l’immixtion américaine, après l’indépendance de l’Espagne en 1898. Rapidement le quartier fut couvert d’édifices élevés, de bureaux, de restaurants et de night clubs et devint l’endroit préféré de nombreux nord américains venus se baigner dans le jeu et le sexe durant la première moitié du 20e siècle. L’alcool peu cher, le sexe et les paradis du jeu formaient alors une bonne alternative aux Etats-Unis puritains en pleine prohibition (l’alcool étant alors illégal à 100%). La maffia, avec Lucky Luciano, Meyer Lanski et Al Capone s’implantèrent à La Havane et y construisirent leurs hôtels (comme le Riviera et le Capri, toujours en service), leurs casinos et leurs dépôts de whisky ou d’autres alcools. 

A quelques pas vous trouvez une de places les plus fameuses de l’histoire récente de La Havane moderne : la place de la Révolution. Depuis le début des années ’60 cette place est le décor de nombreuses réunions de masse, de discours de plusieurs heures par Fidel, des célébrations du 1er mai, de commémorations (comme celle chaque 8 octobre de la mort de Che Guevara) et depuis peu également de concerts (par exemple ceux de Silvio Rodriguez, le chanteur populaire ou le gigantesque concert « La paix sans frontières », en 2009, à l’initiative de Juanes, le chanteur pop colombien). Au premier abord la place donne une impression un peu soviétique, bien que la majorité des bâtiments datent de l’époque pré communiste.  Deux édifices se disputent la vedette. D’un côté il y a le gigantesque obélisque (142 m de haut) devant lequel se trouve la statue en marbre du héros national José Martí, de 17 mètres de haut.
C’est là qu’est dressé le podium  lors de toutes les manifestations. En face  se trouve un édifice cubique (le Ministère des Affaires Intérieures) avec sur la façade un énorme portrait en acier de Che Guevara qui attire tous les regards. Il y a deux ans une troisième personnalité est apparue sur la façade du Ministère des Communications : le héros national Camilo Cienfuegos. Autour de la place se trouvent encore la Bibliothèque Nationale en le Ministère des Forces Armées Révolutionnaires. Derrière l’obélisque se situe le quartier général du Parti Communiste de Cuba et le bureau du président (Fidel durant des années, actuellement Raúl).

On s’enfonce plus loin dans le Vedado et on rejoint la nécropole Cristobal Colon, un des plus grands cimetières du monde et en tout cas le plus grand du pays. Depuis 1868 près d’un million de personnes sont enterrées sur ce terrain de 80 ha, bordé d’un mur d’enceinte. Dès le départ les riches familles tentent de se damer le pion et cela a donné une véritable ville mortuaire où d’immenses chapelles, de petites églises, des sculptures, des monuments, des obélisques et des médaillons en marbre se disputent l’attention. De nombreuses célébrités de l’histoire cubaine ont trouvé ici leur dernière résidence : Maximo Gomez, le général des luttes d’indépendance, Capablanca, champion d’échecs, Eduardo Chibas, opposant à Batista, etc. Nous y rencontrons également la tombe de Amelia Goyri de la Hoz, surnommée La Milagrosa (la miraculeuse), une femme morte avec son bébé lors de l’accouchement (1901) et enterrée avec le bébé à ses pieds. Plusieurs années après, quand on voulut y ajouter un membre de la famille, on a retrouvé le corps de la femme avec le bébé dans les bras. La Milagrosa est aujourd’hui fort honorée et beaucoup de femmes désirant un enfant viennent fleurir sa tombe
( aisément repérable et reconnaissable).
Partant du cimetière nous descendons vers la côte en empruntant la rue 23 (dans la nouvelle Havane, sous influence nord américaine, les rues sont numérotées). Cette artère centrale, mieux connue comme La Rampa, où se succèdent restaurants, salons de glace, cinémas et boutiques, nous mène au Malecon, la digue de 7 km qui longe La Havane.

Au coin de La Rampa et du Malecon se dresse l’impressionnant hôtel Nacional, le symbole des hôtels de luxe de La Havane où, depuis des décennies, logent les grands noms de la politique et du monde du showbizz lors d’un séjour dans la capitale cubaine (dans le bar de l’hôtel on retrouve les photos et les noms de ces vedettes). Face à l’hôtel il y a une stèle en commémoration des victimes tombées lors de l’explosion du navire américain Maine, en 1898, dans le port de La Havane. Cette explosion a été le prétexte pour l’ingérence des Américains dans la lutte pour l’indépendance entre les Cubains et les Espagnols, et l’on prétend que les Américains auraient fait sauter le navire pour justifier leur ingérence (aucun officier n’était à bord au moment de l’explosion).

Si l’on suit le Malecon en direction du port on rencontre en cours de promenade la statue équestre de Antonio Maceo, général des luttes d’indépendance, surnommé le Titan de Bronze. Sa statue se trouve en face du grand bâtiment de l’hôpital international Hermanos Ameijeiras, où sont soignés des patients étrangers (parmi eux Maradona qui a séjourné ici un court temps pour une cure de désintoxication).

Mais si nous prenons l’autre direction sur le Malecon, nous rencontrons le bâtiment en verre et fortement gardé  de la Section d’intérêt américaine. Pas vraiment une ambassade. Depuis que les américains ont présenté des nouvelles lumineuses sur la façade de l’édifice, crachant de la contre propagande, Cuba a érigé une forêt de mats avec des drapeaux noirs qui brouillent la vue de l’enseigne. Ici, la guerre froide se poursuit. Entre les mats il y a une statue de José Martí, le héros national, un enfant dans les bras. Elle y fut placée après l’épisode de lutte pour la garde de l’enfant Elián González, en 2000.

Un peu plus loin, le long de la digue, nous découvrons la statue équestre d’un autre général, Calixto Garcia. A proximité se profile l’hôtel Riviera, style Las Vegas, un jour le fief de Meyer Lansky, un patron de la maffia, qui contrôlait de main ferme La Havane durant les années 1930 et 1940. 

Nous retournons à La Rampa, la rue 23, vers l’entrée du gigantesque Habana Libre, l’ex hôtel Hilton de la ville. Après la victoire de la révolution Fidel Castro et ses barbudos y occupèrent plusieurs étages et le rebaptisèrent Habana Libre.

Nous dépassons l’hôtel pour nous rendre à l’université (la 1ère université date de 1728 mais se trouvait dans le vieux centre, l’actuelle a été déplacée vers la partie neuve de la ville durant le deuxième quart du 20e siècle). C’est ici que Fidel Castro a fait son droit et se fit remarquer pour la première fois par quelques discours acerbes. Devant les escaliers imposants du bâtiment universitaire se trouve un petit monument à l’honneur de Julio Antonio Mella, le fondateur du Parti Communiste Cubain.   

Un peu plus loin le visiteur attentif découvrira, dans une petite rue adjacente, les œuvres de rue de l’artiste Salvador González Escalona. Cette ruelle (le callejon de Hamél) est devenue, grâce à lui, un musée en plein air où sont représentés de nombreux éléments de la religion cubaine de la santeria. Le callejon expose et mélange frivolité, des textes et des slogans qui font réfléchir, du surréalisme, de l’humour et l’art des rues. La ruelle mérite un détour hors des chemins battus.

En se rapprochant à nouveau de la vieille ville il faut encore mentionner plusieurs choses. En quittant la Floridita (le bar où Ernest Hemingway allait boire son daiquiri) le dos à la vieille ville, on arrive à la principale gare de chemin de fer de La Havane, un imposant bâtiment néo baroque, point de départ de la première ligne de chemin de fer de La Havane vers Matanzas, établie en 1843, faisant de Cuba un des premiers pays au monde disposant d’un chemin de fer. Ces lignes ferroviaires précoces étaient souvent (presque toujours) destinées au transport de la canne à sucre des champs vers les moulins. Dans la gare on peut admirer La Junta, la locomotive à vapeur qui inaugura la ligne vers Matanzas. Tout près de la gare on peut encore découvrir des vestiges des enceintes de la villa. En poursuivant cette route on aboutit au port  et aux bâtiments de la douane d’où partait notre promenade dans la vieille ville.

D’autres options s’offrent au visiteur. Pour quelques centavos on peut prendre le ferry (une embarcation rouillée qui fait la navette toute la journée) pour traverser la baie de La Havane et rejoindre la partie la plus orientale de la ville, Habana del Este, et plus précisément à Regla. Rare est le touriste qui se risque à bord de ce ferry, mais la couleur locale est garantie.

A Regla on peut s’approfondir dans la connaissance de la santeria à Cuba. A quelques centaines de mètres du môle d’attache du ferry, il y a une petite église où se trouve la statuette de la Vierge de Regla. Cette vierge n’est pas seulement honorée par les catholiques mais aussi par les adeptes de la religion syncrétique de la santeria (un mélange de catholicisme et de religion africaine Yoruba). Pour ces derniers elle représente la déesse Yemaya, la déesse de la mer (dont la couleur est le bleu, et l’église est peinte en bleu et blanc). A proximité se trouve également le Museo Municipal de Regla où le guide local (d’une loquacité inépuisable) explique, sur base d’objets et représentations du musée, les religions africaines de Cuba : la santeria, le palo monte et la fraternité Abakúa (accessible uniquement aux hommes).

Finalement on peut clôturer une visite des environs de La Havane par la Finca Vigia, une villa à San Francisco de Paula, achetée en 1940 par Ernest Hemingway et où il vécut 20 ans. Lors de son départ, en 1960, il a offert la villa à l’état Cubain, et depuis 1962 un musée à été ouvert. La maison est gardée dans l’état dans lequel Hemingway l’a quittée et le visiteur peut y admirer l’intérieur avec les nombreux livres, les trophées de chasse, le jardin et son bâteau   avec lequel il allait pêcher (avec son capitaine Gregorio Fuentes, probablement le modèle pour son livre Le vieil homme et la mer).

Association.

Visite de travail par Marc Wuytack à Pinar del Rio.

Bonjour les amis.
Ma récente visite à Cuba a presque rencontré toutes mes demandes. Contrairement au peu de réactions à mes mails on était bien préparé pour me recevoir et m’informer.
A l’ICAP à La Havane je suis cordialement reçu par Julieta, comme d’habitude, ce qui n’est pas toujours une garantie pour les résultats. Mais elle aborde tout de suite ce qu’il faut, la bonne réception de notre conteneur avec le matériel pour les travaux. En ma présence elle téléphone à EMED (organisation chargée de la maintenance) et à donations (responsables pour l’expédition), pour leur communiquer ma présence et insister que tout devait se faire sans problèmes. Il y a eu plusieurs réunions, jusqu’à un niveau supérieur, au sujet de notre conteneur précédent et chacun est conscient qu’une répétition signifierait la fin de notre solidarité. Cette fois-ci notre conteneur sera bien suivi. J’apprends que deux conteneurs avec des lits d’Oostduinkerke se trouvent encore à la douane à La Havane. Le chargement ne pose pas problème, le feu vert est donné pour le conteneur, mais deux organismes à Pinard el Rio n’arrivent pas à se mettre d’accord pour la prise en charge de la facture du transport (3.000 moneda nacional par conteneur).
A l’ICAP-Pinar del Rio Sergio Abreu tombe dans mes bras. Il a un dossier totalement bouclé et la réunion avec l’ensemble des responsables est préparée jusqu’au moindre détail. Ensemble nous allons à l’hôpital Leon Justo Padilla où Moraima (Minsap), Pablo (responsable technique) et quatre médecins, chacun responsable d’un département, m’attendent. Jorge López Rodriguez, Directeur Provincial du Minsap nous rejoint un peu plus tard.
Dommage qu’il n’est pas possible de montrer en power point les résultats de nos précédents projets pour leur donner une bonne image de nos intentions et de nos moyens, mais quand le vice-directeur raconte ce qu’il a vu dans le homme Marina Azquy, les cubains sont ébahis. Non seulement pour le résultat mais aussi pour notre façon d’attaquer les problèmes. On pouvait voir l’enthousiasme grandir chez les présents. Il explique qu’au départ il croyait que notre projet était surtout politique, symbolique. Puis il nous a vu travailler et il est encore toujours incrédule pour ce que nous avons réalisé en quinze jours. Quand il donne plus de détails je sens la fierté m’envahir : le toit le mieux isolé de la province, l’ensemble du bâtiment rénové avec une peinture de qualité qui s’entretient facilement et tiendra des années, une distribution en eau qui fonctionne, les sanitaires en bon état : un département qui fonctionne, neuf, hygiénique catalogué comme irrécupérable auparavant.
Encore mieux : un home d’anciens avec 90 pensionnaires, au lieu de 50 dans le temps et pour finir quelque chose qui m’a ému. Grâce aux meilleures conditions de vie et à l’amélioration du confort des habitants on a pu constater  une baisse de la mortalité. La satisfaction est visible chez les habitants et chez le personnel.  Que nous y avons contribué fait du bien.
Le risque, naturellement, c’est que les attentes pour le prochain projet sont élevées.
Je reçois une réponse positive à toutes mes questions : leur part de travail (abattre quelques murs et les toilettes) sera fait avant notre arrivée, ils ont la liste du matériel médical nécessaire, le matériel à leur charge sera là, une cuisine et un magasin sont prévus, une brigade cubaine travaillera avec nous. Mayelin travaillera de nouveau à la cuisine.
Lors de la visite je suis surpris par le fait que la rénovation de la salle bleue a commencé (au rythme et avec le planning cubain). Explication : José Ramon Machado, le Vice Président de Cuba, informé de nos succès, s’informe mensuellement sur l’état des travaux de rénovation. Pour rencontrer sa demande ils ont commencé les travaux. Mais pas de problème, il en reste assez pour nous. L’avantage c’est que les patients de la section occupée pourront être transférés vers cette salle restaurée avant notre arrivée. Nous pourrons alors y travailler dans le calme et sans dérangement.
Après notre passage l’hôpital devrait suivre et traiter 7.000 femmes enceintes par an. Beaucoup de futures mères, actuellement en soins ambulants, pourront être suivies à l’hôpital même. Chaque grossesse difficile (avec des complications) dans la province sera traitée ici.
La visite au home Marina Azcuy suscite une vague de souvenirs. Le directeur André me souhaite la bienvenue et me fait visiter le home. Il y avait nettement plus de pensionnaires mais tout y est propre et ordonné (ma visite n’était pas annoncée). Mais les Cubains n’ont pas chômé après notre départ. Notre « magasin » a été transformé en dortoir totalement fonctionnel. Notre matériel avait disparu, mais j’ai vu un nouveau pavement dans la cuisine, les murs extérieurs sont en beau beige, une terrasse supplémentaire était aménagée et le reste du roofing était placé sur le magasin du département de psychiatrie.
Je n’ai vu que des visages satisfaits et souriants, et c’est quand même pour ça que nous le faisons.


Salutations,
Marc Wuytack

Che Presente 2011.

Nous attendions l’été 2011, avec Che Presente.
A Cuba aussi ils ont dû attendre la venue de Che avant que le soleil ne brille pour beaucoup de gens. Cette année, pour nous, c’est « Che Presente – l’été ». La météo  annonçait une magnifique journée ensoleillée, des mojitos et une bonne ambiance cubaine.
Comme prévu, et à l’heure juste, 8h30, Yola vient me prendre. Surprise, elle est accompagnée d’une amie coréenne. Ming parcoure  l’Europe à la recherche de l’histoire de notre continent. A Gand elle a pu profiter de l’accueil de Yola. Nous avions peur que pour elle la journée serait longue et monotone, mais non, elle appréciait le paysage entre Gand et Bredene et n’avait pas besoin de Jacques Brel ou d’autres amateurs de notre plat pays pour jouir du paysage.
Arrivé à Bredene il nous fallut un moment pour trouver cette petite tente dans un coin du Centre Staf Versluys. Et beaucoup nous ont cherché et certains même jamais trouvés. Jean-Paul arriva juste à temps pour renforcer l’équipe  et monter le stand. Une fois dans la tente Che nous avons constaté qu’uniquement une petite table dans le coin restait disponible, vu par après le plus beau coin de la tente. Près de l’entrée, du bar à mojitos et des sandwiches. Le soleil en prime la journée était belle, jusqu’à ce que Yola fût invitée à aider un Cubain de l’ambassade à Rotterdam. L’homme était en panne sur un parking et demanda l’aide de Yola pour négocier avec la firme de location de sa voiture. La femme à tout faire : mon chauffeur, la responsable de notre stand, interprète, mécanicienne pour l’ambassade de Cuba et, last but not least, hôtesse pour la Coréenne Ming.
Pendant ce temps Jean-Paul racontait ses histoires cubaines aux sympathisants à notre stand.
Comment il suait sur le toit du home à Pinard el Rio par 35° en rêvant du mojito bien mérité qui l’attendait. Nous montrions notre album photo de notre projet à tous les visiteurs de notre stand. De temps en temps nous recevions un don et nous vendions un T-shirt.
La demande de Yola de montrer la plage de Bredene à Ming amena une pause. Poli, comme j’ai été élevé, je traversais les dunes avec elle vers la mer. Impossible de ne pas lui raconter que c’était la seule plage nudiste de Belgique, ce qui changea la forme de ses yeux asiatiques et suscita des oooohhh et des aaaahhh. Nous éclations de rire, mais sans nous déshabiller. A notre retour Gracienne et Luc, deux compañeros toujours à la tâche, faisaient des membres au stand. La délégation de l’Ambassade de Bruxelles était également arrivée, avec Adriana Pérez et Magali Llort, épouse de Gerardo Hernández et mère de Fernando González. Adriana nous connaissait du vol Paris-La Havane, lors du départ vers notre projet à Cuba. Comme son père est le voisin de mon beau-père Cubain et que mon amie habite son quartier, la conversation était spontanée et démontrait la sympathie qu’elle a pour ce que les Amis de Cuba de Gand réalisent.
Le soleil se couchant ce fût le tour de Raymond (non, pas l’ami de Cuba de Gand) mais van het Groenewoud, le chanteur. Cerise sur le gâteau : un dernier verre et une petitedanse.
Retour à Gand, fatigués mais satisfaits, la ville des trois tours où l’Escaut la Lys se mélangent.

Geert Steyaert, AdC-Gand.

BREVES DE LA PRENSA CUBANA. – Freddy Tack                                      

CDR – Prix.

Les CDR (Comités pour la Défense de la Révolution) ont attribué le « Prix du Quartier » à Silvio Rodriguez et au groupe de théâtre pour enfants « La Colmenita » (la Ruche). Les CDR regroupent près de huit millions de cubains de plus de 14 ans, et jouent un rôle important dans la vigilance et la vie des quartiers (sécurité, propreté, organisations de santé publique, récupération de matériaux, etc.).
Silvio et La Colmenita ont reçu le prix pour leur étroit lien avec la population et leurs spectacles dans les quartiers de différentes villes du pays.

Juventud Rebelde, 31/08/2011.

Travaux de restauration dans le Musée de la Musique.

Jesús Gomez Cairo, le directeur du Musée de la Musique cubain, a communiqué que d’importantes pièces, appartenant au patrimoine culturel de Cuba, ont été restaurées.
Il s’agit d’environ 400 instruments, parmi lesquels la collection d’instruments afro-cubains de l’anthropologue Fernando Ortíz (des cultures Arará, Yoruba et Congo).
Ds orgues, des orgues de barbarie, des phonographes et des pianos d’une grande valeur historique ont été réparés. On a également restauré des rouleaux pour les pianos mécaniques, parmi lesquels des œuvres pour lesquelles n’existaient plus de partitions écrites.
Dans le cadre du 40e anniversaire du musée, 500 partitions originales des XVIIIe, XIXe et XXe siècle ont été digitalisées, ce qui protège les documents originaux de toute manipulation et risque de détérioration. Des partitions de Nicolás Ruiz Esperado (1832-1890) et de Ignacio Cervantes (1847 – 1905) ont été republiées.
Les travaux de restauration ont reçu une aide financière de l’Union Européenne et le soutien technique de l’Institut pour la Conservation de Biens Culturels de Valencia.

Prensa Latina, 13/09/2011.

 Menaces contre Repsol.

L’entreprise espagnole Repsol effectue actuellement des forages dans les eaux cubaines qui contiennent probablement de riches réserves pétrolières.
Un groupe de politiciens nord-américains, d’origine cubaine, a envoyé une lettre de menaces afin de mettre fin aux recherches.
Antonio Brufau, président de l’entreprise, a reçu la lettre de Ileana Ros-Lethinen (bien connue) et de Debbie Wasserman Schultz, avec la menace de dépôt de plaintes auprés des cours civiles et criminelles, avec des sanctions prévues dans les législations économiques, commerciales et financières liées au blocus.
Tout investissement étranger qui pourrait amener un avantage financier pour le développement économique de Cuba doit être arrêté par tous les moyens.

Granma, 30/09/2011.

Plus de 600.000 opérations des yeux en Bolivie.

Sur une période de cinq ans les médecins cubains en Bolivie ont effectué 600.105 opérations des yeux, dans le cadre de l’opération « Milagro » (miracle). Des patients de pays voisins ont également été soignés : Argentins (32.245), Péruviens (22.280), Paraguayens (312) et Brésiliens (48.255).
Nila Heredia, le Ministre de la Santé Publique de Bolivie, a  également signalé le traitement de handicapés par les brigades médicales. La mission de solidarité « Moto Méndez  a traité plus de 20.000 handicapés mentaux et 85.000 handicapés moteurs. La brigade était constituée de spécialiste en neuro pédiatrie, en génétique, en oto-rhino, en psychologie provenant de Bolivie, de Cuba et du Venezuela.

Giron, 06/09/2011.

Mujeres a 50 ans.

Le 15 novembre la revue Mujeres fête ses 50 ans d’existence. La revue est l’organe de la FMC (la Fédération des Femmes Cubaines), créée par Vilma Espín.
Une rencontre a été organisée avec les directrices, journalistes, imprimeurs, collaborateurs qui, d’une façon ou d’une autre, ont contribué à la vie de la revue.
Mujeres a joué un rôle important dans la levée de nombreux tabous qui vivaient dans la société machiste cubaine, et dans l’incorporation des femmes dans toutes les activités du processus révolutionnaire.
Arelis Santana, deuxième secrétaire de la FMC, a souligné que, encore aujourd’hui, Mujeres reste un maillon indispensable pour le travail politique et idéologique de l’organisation.

Tribuna de La Habana, 26/10/2011. 

Le premier prix du Symposium International de Terracota est attribué à une artiste cubaine.

Marta Jiménez, peintre et sculpteur de Camagüey a gagné, en Turquie, le premier prix du Symposium de Terracota (terre cuite).
La statue « La Gineta », de 1m90, a été sélectionnée pour être exposée dans les rues de la ville turque Eskisehir, ainsi que « La cuarta parte del cuerpo humano » de 2m90.
L’artiste a déclarée qu’elle veut exprimer, dans les deux œuvres, le rôle de la femme dans le développement et le progrès de la société, en association avec l’humour et l’idiosyncrasie propres à la culture cubaine.
Elle a déjà obtenu plusieurs prix, dont un de la Culture Nationale, un de l’UNESCO,  un de l’Exposition Internationale d’Artisanat à La Havane et un de la Biennale de l’Art Contemporain à Shangaï.
C’est  la première fois qu’elle participe à un concours avec des œuvres de cette taille.

Adelante, 0/10/2011.

Une « Maison de la Guayabera » à Sancti Spiritus.

La guayabera était une chemise typique de Sancti Spiritus avant d’envahir tout le pays.
D’après la légende la première guayabera, la chemise aux grandes poches, a été confectionnée par un couturier espagnol, dans les environs de Yayabo.
En 2007 on a démarré le projet culturel « La Guayabera » et aujourd’hui plus d’une centaine de chemises, portées par des personnalités renommées, constituent la collection de Sa,cti Spiritus. 
Le centre devient multifonctionnel, avec une salle musée avec la collection de guayaberas, une salle de conférences, un centre de documentation et une cafeteria. Des cours de danse et de cuisine sont prévus, ainsi que la présentation du cuju, une boisson typique de la maison, à base de hierba buena, de miel et d’aguardiente.
La « Maison de la Guayabera » recevra le nom de Vilma Espín qui a, selon Carlo Figueroa, le directeur du Musée Provincial de Sancti Spiritus,  popularisé le  port de la guayabera chez les femmes et inspiré plusieurs modèles de la collection.

Escambray, 27/09/2011.

Nettoyer les plages, nettoyer le monde.

La campagne annuelle ‘Nettoyons le monde » a eu lieu du 16 au 18 septembre dans la Ciénaga de Zapata. Elle était liée à une campagne de sensibilisation « Nettoyons nos plages », soutenue par le CITMA, le Parc National Ciénaga de Zapata  et le bureau de la Gestion des plages de Varadero.
La campagne a été menée dans les entreprises, les écoles, les administrations et les quartiers. Des spécialistes du SITMA ont mené des échanges avec les services communaux au sujet de la propreté des plages de la Baie des Cochons et avec le personnel du secteur touristique de Playa Larga.
En plus de la propreté le reboisement de 3km de plage était au programme, avec la collaboration des habitants de Buenaventura, des spécialistes du reboisement et même des touristes.
Dans les écoles un concours de littérature et d’art plastique avait lieu, sur le thème « La côte, 
les plages et l’homme ».
Giron, 30/09/2011.

Delfín Sen Cedré, victime de la CIA.

La nuit du 3 octobre 1961 Delfín Sen Cedré, alphabétisateur des brigades « Patria o Muerte », était d’abord étranglé, puis pendu à un arbre par des contre révolutionnaires. Il avait été embarqué à la finca La Luisa, dans le quartier Paso Cavado de Novo (Villa Clara).
Ce lâche assassinat d’un jeune alphabétisateur, volontaire pour libérer ses concitoyens et son pays de l’alphabétisme, suscite encore, 50 ans plus tard, la colère et l’indignation.
Une cérémonie de commémoration a eu lieu, où une jeune pionnière a rappelé le rôle  de ce jeune homme qui était venu apprendre à lire et écrire aux agriculteurs de la région et avait contribué à l »amélioration des soins de santé de cette région.

Juventud Rebelde, 04/10/2011.

Culture
L’art par des grandes et petites mains.

Anvers, 7 novembre 2011.  4 jeunes artistes cubains organisent un atelier avec des jeunes enfants de 6 nationalités différentes, au milieu d’une exposition de leurs propres œuvres.
Les quatre artistes cubains –Alex Hernández, Adrián Fernández, Frank Mujica et Maria Cienfuegos- sont en Belgique dans le cadre du projet Art12 de Paul Verbeeck et Bruno Devos. Les deux avaient uni leurs forces en octobre 2010 pour l’organisation d’une rétrospective de l’artiste belge Bruno Vekemans, à La Havane. La collaboration s’est révélée fructueuse et a abouti au projet Art12.

Ce projet veut démarrer une galerie à Anvers (sur ‘T Eilandje) pour la culture contemporaine et développer une plateforme de documentation et de promotion pour des artistes reconnus et pour des débutants et des étudiants.

Les quatre artistes cubains ont grandi chacun dans leur créativité et représentent aujourd’hui 
Une bonne image des nouvelles tendances des créateurs  à Cuba, an 2011. Leur collaboration avec Art12 a débuté le 21 octobre, avec l’ouverture de l’exposition « 7ma y 60 » à la Lange Nieuwstraat 17 à Anvers, à l’occasion de la Journée de la Culture Cubaine. Une représentation de l’ambassade de Cuba participait au vernissage.

Pour encore mieux faire découvrir leur œuvre, leur vision, ils ont organisé un atelier avec les enfants qui ont d’abord visité l’exposition. On leur a demandé ce qu’ils voyaient et à quoi les tableaux leur faisaient penser.

Puis ils ont pu s’exprimer avec de la plasticine, des crayons de couleur et des craies grasses. On leur demandait d’exprimer quelque chose qu’ils avaient vu lors de la visite. Les résultat divergeaient, certains ont fait des dessins avec des couleurs très vives, d’autres s’attaquaient à la plasticine et d’autres encore dessinaient sur des thèmes marquants. Ainsi Thor avait fait un dessin d’une maison dont le toit est arraché par le vent, un mélange de conceptions divergentes.

Après la création artistique les enfants ont reçu un goûter offert par les gens de l’ambassade cubaine. Un grand succès consommé avec avidité. Pour remercier les artistes et l’ambassade les enfants ont alors chanté une chanson de l’école. Un bel après midi plein de surprises.

Les Amis de Cuba tiennent a remercier ici la direction et les enseignants de l’école Freinet « De Pluim » de Hoboken,  Sara Alonzo, l’organisatrice de l’exposition, les artistes Alex, Adrián et Frank, et bien sur l’ambassade de Cuba pour leur collaboration et leur soutien. 

Alexandra Dirckx

Communiqué de presse de l’ICAP à l’occasion de la visite aux Amis de Cuba Gantois.

Le dimanche 23 octobre 2011 Holmedo Pérez , directeur de l’ICAP section Europe, et Julia Cabrera, responsable de l’ICAP pour la Belgique ont rencontré à Gand des participants de la Brigada Carlos Habré. Cette brigade est entièrement réalisée par les Amis de Cuba en Belgique. Les participants à la Brigade Carlos Habré ont déjà travaillé à deux reprises à Cuba, pour la rénovation de maisons de retraite. La première fois, en 2010 à La Lisa, à La Havane et en 2011 à Pinar del Rio. En 2012 ils vont restaurer la maternité de Pinar del Rio.
Les participants prennent en charge tous les frais de transport, de logement et de repas. Mais ce n’est pas tout ! Tous les matériaux utilisés pour la rénovation sont apportés par les brigadistes et financés par des récoltes d’argent et des dons, tant d’organismes officiels que d’entreprises. Pour éviter les problèmes il y a, à chaque fois, des hommes de métiers dans le groupe, électricien, menuisier, maçon, plombier, etc. Ils guident les participants durant les travaux. Les participants rendent ainsi hommage à Carlos Habré, un émigrant gantois du 18e siècle, un imprimeur qui a séjourné à Cuba et est considéré comme le fondateur de l’imprimerie dans l’ïle.

La visite de l’ICAP était un honneur pour les brigadistes. Bien sûr le projet a été largement abordé, et les visiteurs ont pu faire un tour dans l’ancienne partie de la ville de Gand, qui a beaucoup en commun avec l’Espagne. Charles Quint est né à Gand en 1500, durant l »occupation espagnole. Les Gantois, connus pour leur esprit rebelle, furent punis en 1540 par l’empereur Charles, qui les humilia en obligea   nt un groupe de notables gantois de venir à l’hôtel de ville, un nœud coulant autour du cou, puis de se rendre au Prinsengracht pour y demander pardon  à l’Empereur et à Marie de Bourgogne. D’où le surnom des gantois de « porteurs de nœud coulant » ; Après la découverte du vieux centre de la ville les invités ont visité l’exposition « Cuba mi amor » du photographe Regi Rotty, qui a effectué de nombreux voyages à Cuba. Ils ont pu y admirer d’excellentes photos qui expriment la vie de tous les jours et surtout les émotions suscitées par la musique et la danse.
Les représentants de l’ICAP sont alors repartis pour Bruxelles où d’autres rencontres les attendaient à l’ambassade de Cuba.

Yola Ooms

Action cartes de vœux.

Envoyez vos vœux de fin d’année avec les cartes des Amis de Cuba-région Dendre-Alost. 
4 doubles cartes avec enveloppe pour le prix de 6 Euro (sans les frais d’envoi).
Deux séries de quatre cartes sont disponibles et vous soutenez nos projets à Cuba.
Des commandes en grande quantité sont possibles.
Commandez à l’adresse mail cubamigos.aalstdender@gmail.com.
Les  versements peuvent se faire sur le compte : 850-8120244-81, en mentionnant si vous voulez une ou deux séries.
Les cartes sont reproduites sur la couverture de ce Cuba Si.

Merci !

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