Cuba Si 218 – Traductions
LIBROS
F. Tack
Isabelle Vanbrabant et Julie Steendam.
100 ans pour arrêter la mer. Comment Cuba endigue le changement climatique.
Éditions EPO , 2023.
Un livre très intéressant, disponible actuellement en néerlandais uniquement (des traductions sont prévues), qui aborde un thème qui apparaît rarement dans nos médias. En effet, Cuba dispose d’un programme ambitieux au sujet du climat, le projet « Tarea Vida » (Tâche pour la vie), qui s’étend jusqu’en 2100 et veut lutter contre les nombreuses conséquences du changement climatique.
De nombreux aspects sont envisagés : la protection des zones côtières, l’accroissement des températures, les adaptations pour le tourisme (malgré le fait que ce secteur représente d’importantes entrées financières) à long terme, le déplacement d’hôtels et d’habitations suite à la montée du niveau de la mer (d’ici la fin du siècle 130 communes sont en danger), la protection des mangroves et des récifs coralliens, les meilleurs protections contre les tempêtes et l’invasion de l’eau salée, et tant d’autres. Un plan climat unique au monde.
Comme le déclaraient Isabelle et Julie dans une interview au «De Morgen » (10/02/2023) ; « Si Cuba en est capable, aucun pays occidental a encore des excuses ».
ANA BELÉN MONTES EST LIBRE !
Ana Belén Montes est une femme qui mérite notre admiration. Risquant tout dans la lutte pour un monde plus juste, comme les Cinq Cubains ou les lanceurs d’alerte comme Julian Assange, Chelsea Manning et Edward Snowden.
Chez nous elle est, injustement, peu connue.
Le 21 septembre 2001 elle a été arrêtée aux États-Unis suite à l’accusation de complot et d’espionnage en faveur de Cuba. Elle était une analyste de poids à la DIA (Defense Intelligence Agency) avec le siège au Pentagone. En octobre 2002 elle a été condamnée à 25 ans de prison pour avoir fourni des renseignements à Cuba, qui permettaient à l’île de connaître les projets d’agression contre Cuba.
Cette femme idéaliste courageuse à tout risqué pour éviter les injustices contre un pays qui n’était pas le sien. On se souvient par exemple des attentats à la bombe planifiées dans les années ’90 à partir de Miami.
Ana Belén Montes a été libérée sous conditions en janvier 2023 et séjourne maintenant dans sa région d’origine à Porto Rico. Elle a passé 19 ans de sa vie dans une prison militaire sous le plus haut degré de sécurité.
Quelques déclarations durant son procès illustrent parfaitement ses motifs :
« On peut voir le monde comme un pays ou le devoir de chacun est d’aimer autant son prochain que soi même. Mais ce principe vaut également pour les relations avec des pays voisins qui doivent être harmonieuses, c’est à dire avec tolérance et compréhension pour les différences.
Le principe doit être que nous traitons les autres états comme nous voulons être traités. Malheureusement les États-Unis n’ont jamais appliqué ce principe à Cuba.
Par conséquent j’ai suivi ma conscience plutôt que la loi.
Je juge la politique des États-Unis vis-à-vis de Cuba comme cruelle et injuste et je me suis vue moralement obligée d’aider Cuba face à nos tentatives d’y imposer nos valeurs et notre système. Durant 40 ans nous avons fait preuve d’intolérance et de dédain envers Cuba. Nous n’avons jamais reconnu à Cuba son droit de choisir son propre avenir et ses idéaux d’égalité et de justice.
Je ne comprend pas pourquoi nous continuons à dicter quels dirigeants Cuba doit avoir ou non et quelles sont les lois les plus adéquates pour cette nation. Pourquoi ne pas les laisser décider sur la forme de traiter leurs affaires intérieures, comme nous l’avons fait depuis 200 ans ?
Mon plus grand souhait est que des relations amicales entre Cuba et les États-Unis se réalisent et que mon cas puisse contribuer à une évolution des États-Unis à ce sujet.
Aujourd’hui il est clair que l’intolérance et la haine développés par des individus ou des gouvernements ne font que susciter des douleurs et de lourdes souffrances. J’espère que les États-Unis suivront une autre voie à l’avenir ».
Regi Rotty
Quel est le contexte de la grande vague d’émigration à Cuba ?
Wim Leysens
L’émigration massive de Cubains vers les États-Unis a fait les choux gras dans la presse mondiale, fin 2022. Et comme pour tout ce qui concerne Cuba les informations à ce sujet étaient agrémentées en positions politiques pro ou contra Cuba. Que ce passe-t-il ?
Historiquement Cuba est un pays d’émigration.
Fin des années ’50 125.000 Cubains résidaient en permanence aux États-Unis. Et beaucoup de Cubains se rendaient aux États-Unis pour de courtes ou longues périodes, sans néanmoins s’y fixer.
Selon des données officielles nord-américaines durant les 25 dernières années 800.000 Cubains ont émigré aux États-Unis. Jusqu’au début de la crise du corona 30 à 50 mille Cubains émigraient annuellement. Cela semble énorme et cela l’est également, mais ces chiffres sont comparables aux mouvements migratoires à partir d’autres pays de la région. Salim Lamrani de l’ Université La Union a analysé l’émigration cubaine et arrive à la conclusion : « …en comparaison avec les autres pays du continent Cuba n’a pas, après 1959, connu une émigration accrue vers les États-Unis. Même plus, Cuba est passé à la deuxième place en 1959, et à la troisième place durant la période 2010-2019 ».
Ceci n’enlève rien au fait que la vague de migration récente est très grande. Jamais autant de Cubains ne quittaient l’île qu’en 2022. Selon les chiffres du Bureau des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, publiés par Cubadebate, en 2022 (année fiscale qui se termine le 30 septembre ’22), pas loin de 260 mille Cubains ont traversé illégalement la frontière du Mexique aux États-Unis. Et, durant la même période, encore 6.182 Cubains ont tenté la traversée de la mer. Rien qu’en octobre et en novembre 2022 l’agence nord-américaine a enregistré 65.731 migrants cubains.
Ceci en fait la plus grande vague d’émigration depuis les débuts de la Révolution cubaine, lorsque, entre 1959 et 1960, 250.000 Cubains ont fui la révolution. Entre 1965 et 1973 300.000 Cubains ont déménagé via les vols nommés « Vols de la Liberté ». En 1980, suite à un incident mortel à l’ambassade du Pérou, des centaines de bateaux venant de Miami ont embarqué 150.000 Cubains dans le port de Mariel. En 1994, après la chute de l’Union Soviétique 30.000 Cubains ont tenté la traversée de la mer en direction de Miami (l’exode des « balseros »).
La migration comme stratégie de subversion par les États-Unis.
Bien que les États-Unis mènent une politique migratoire restrictive, le pays a toujours fait une exception pour les Cubains. Comme élément de la politique de déstabilisation de Cuba, les États-Unis encouragent les Cubains a quitter le pays illégalement. Déjà en 1966 le président Johnson approuvait le « règlement pour les Cubains » (Ley de Ajusto Cubano). Cette loi accorde automatiquement aux Cubains qui entrent aux États-Unis (par terre ou par mer) le séjour après un an dans le pays, ainsi qu’une autorisation de séjour permanente. Le président Clinton, en 1995, a limité l’accès au pays à ceux qui entrent aux États-Unis, connu sous la gestion ‘pies secos, pies mojados’ (pieds secs- pieds mouillés). Sous le président Obama les deux pays ont obtenu un accord en 2017 pour mettre fin à la migration illégale. Les États-Unis donnaient leur accord pour arrêter la gestion ‘pies secos, pies mojados’ et s’engageaient à accorder des visas sans limitations. Cet accord a donné lieu à une migration légale accrue vers les États-Unis, alors que la migration illégale via le Mexique était découragée. Le président Trump a utilisé la crise du corona en refusant tout accès aux États-Unis via la frontière du Mexique, pour des motifs sanitaires (Art. 42). Trump a également fermé les services consulaires à La Havane. Sur base de l’ article 42 les États-Unis ont renvoyés à la frontière 962.000 migrants du Mexique et d’ Amérique Centrale en 2022 , et un peu moins de 10.000 provenant du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba. Le président Biden voulait abroger l’ Art. 42, mais a du faire face à la résistance des Républicains et à la Cour suprême qui décida de maintenir l’ Art. 42 en novembre 2022. En tout cas Biden ne veut pas aller plus loin pour abroger la peste de la Ley de Ajusto Cubano.
La migration actuelle est un rattrapage.
L’arrivée de Biden a suscité parmi les Cubains l’espoir de faciliter l’accès aux États-Unis. Entre temps les limitations de vols pour corona ont été abrogées. Et la majorité des migrants peuvent compter sur un réseau de Cubano-Américains qui financent la traversée vers les États-Unis et se chargent d’un premier accueil.
Surtout pour les jeunes Cubains le manque de perspectives pour réaliser leurs tentatives de déploiement personnel est une motivation importante. Ils se réfèrent à la plus grande crise économique dans le pays depuis la « période spéciale ». Joint à la quasi certitude d’obtenir une autorisation de séjour aux États-Unis la migration est faisable et attractive. Certains Cubains migrent également pour des motifs politiques. Ceci était le cas dans les années ’60, juste après la victoire de la révolution. Mais également quand les conditions économiques sont mauvaises, comme durant les années ’80 et actuellement. Les chercheurs cubains constatent que plus que jamais les conditions de développement de leur vie sont limitées et le manque de liberté sont avancés comme motif du départ.
Le gouvernement cubain, à juste titre, dénonce la politique cynique des États-Unis. Avec le blocus les États-Unis minent le niveau de vie de la population, ce qui en fait le moteur direct pour l’émigration, puis en rejettent la faute sur les autorités cubaines.
La politique de l’autorité cubaine joue également un rôle.
Depuis le 22 novembre 2021 le gouvernement du Nicaragua à ouvert les frontières sans visa pour les citoyens Cubains, avec comme objectif de « favoriser les relations commerciales, le tourisme et les contact humanitaires familiaux ». Depuis lors des milliers de Cubains ont réservé un vol vers le Nicaragua, pour poursuivre le trajet vers la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Même sans reconnaissance officielle il est probable que cette décision a été prise par le Nicaragua en concertation avec Cuba. Plusieurs analystes hors de Cuba citent deux motifs possibles.
La première raison a à voir avec troubles alimentaires du 11 juillet 2021, avec de lourdes
condamnations pour près de 700 manifestants pour perturbations de l’ordre public. Comme pour l’exode de Mariel en 1980 Cuba n’empêche pas les citoyens qui le désirent de partir et diminue ainsi la pression sur la casserole.
Un deuxième motif est le fait que Cuba cherche depuis 1959 des ouvertures pour normaliser les relations avec les États-Unis et donc de se débarrasser du blocus. Solutionner la vague de migration actuelle est une opportunité politique pour amener les États-Unis à la table de négociation.
Cuba plaide pour une migration ordonnée et légale.
L’autorité cubaine ne s’est jamais opposée à la migration, mais plaide en permanence pour qu’elle se déroule de façon ordonnée et légale. C’est pour cela que Cuba a toujours insisté pour une concertation avec les États-Unis au sujet des migrations. En 1994 les deux pays avaient signé un accord : semestriellement des échanges sont prévus sur l’évolution des migrations et les États-Unis s’engagent à permettre l’entrée sur son territoire de 20.000 Cubains par an. Aucun gouvernement n’a respecté cet accord intégralement. Après les « incidents acoustiques » à l’ambassade des États-Unis à La Havane le président Trump a suspendu cet accord en 2017. Mais les vagues de migrations récentes, pas seulement de Cubains, donnent pas mal de soucis au gouvernement Biden. Avec plus de 2 millions de migrants aux frontières mexicaines pour l’année fiscale 2022 la situation était intenable.
500.000 d’entre eux venaient du Venezuela, de Cuba et du Nicaragua. Sous cette pression Biden a repris en avril et en septembre 2022 la concertation semestrielle avec Cuba, donnant lieu à un nouvel accord.
Le président Biden reprend la remise de visas d’entrée pour les Cubains.
Ces négociations ont déjà donné des résultats positifs en novembre 2022. Pour l’année fiscale 2022 les États-Unis ont remis, pour la première fois depuis 2017, 20.000 visas d’entrée pour des Cubains, comme convenu dans l’accord de 1994. Le 5 janvier 2023 le président Biden a annoncé de nouvelles mesures migratoires.. Le consulat nord-américain à La Havane reprend ses activités normales ce qui permet aux Cubains de faire une demande de visa sur une base légale.
Parallèlement Biden a approuvé un nouveau « parole program » : mensuellement les États-Unis autoriseront 30.000 migrants de Cuba, du Venezuela, du Nicaragua et de Haïti. Les candidats doivent faire une demande online, dans laquelle ils prouvent de disposer d’un « répondant financier » aux États-Unis que se porte garant pour eux. Après un examen sanitaire et sécuritaire ils reçoivent alors une autorisation de séjour et de travail pour deux ans.
Avec ces mesures Biden espère décourager la migration illégale. C’est pour cela qu’il ferme la frontière sud avec le Mexique et que mensuellement 30.000 migrants illégaux seront renvoyés à la frontière du Mexique, Ce qu’il adviendra après avec eux reste un grand point d’interrogation.
La migration est acceptée politiquement et socialement.
Les années après la victoire de la révolution de 1959 ont connu essentiellement des motifs politiques à la base de fuites vers les États-Unis. Durant de années l’autorité cubaine a puni les « traîtres » en leur supprimant tous les droits et propriétés. Mais avec le Decreto-Ley No. 302 le gouvernement cubain a dépolitisé le thème de la « migration ».
La majorité des Cubains déjà exilés peuvent ainsi retourner à Cuba et les Cubains peuvent voyager à l’étranger sans limitations. La migration est une donnée commune avec d’autres pays de la région. Les Cubains migrent, temporairement ou définitivement, pour constituer ailleurs des réserves financières.
La migration est simplement une des façons d’assurer les entrées, pas seulement pour le migrant, mais aussi pour la famille restée au pays. « El que tenga FE se salvara » (Celui qui y croît est sauvé) est un dicton populaire et se réfère au soutien financier à partir des États-Unis via des transferts d’argent (remesas) ou via des investissements dans de petites entreprises familiales à Cuba.
Les Cubains sont attachés à leur famille, peu importe où ils habitent. Voyager et migrer sont aussi des manières d’entretenir les liens de famille. 1,3 millions de Cubains vivent aux États-Unis, et certainement ceux qui ont émigré après les années ’90 n’ont pas coupé les liens avec la famille, au contraire. Même parmi les cubano-américains de Floride qui sont en faveur du blocus la majorité est contre les limitations de voyages que les États-Unis imposent pour les voyages à Cuba. Des réunions de familles à Cuba ou ailleurs sont une constante dans l’histoire des migrations du pays. Le rêve migratoire vit surtout chez les jeunes Cubains en tant qu’alternative de carrière.
Les résultats d’une enquête limitée parmi 112 étudiants de 28 facultés différentes de l’université de La Havane, en 2016, sont intéressants. 48% envisagent la migration en tant qu’option temporaire et 16% en tant que solution définitive pour se développer socialement et économiquement.
La migration est un processus de partir et de revenir, ce que l’on nomme la migration circulaire. Le Dr. José Ramón Cabañas Rodríguez, directeur du CIPI (Centre d’Investigations de Politique Internationale) suit pas à pas les mouvements migratoires cubains et arrive à une conclusion intéressante. Même les Cubains qui quittent la patrie pour des motifs politiques se comportent dans le pays d’accueil comme des migrants économiques. Ils développent leur vie sans s’engager dans un mouvement optant pour un changement de régime à Cuba.
Sources :
http://www.cubadebate.cu/noticias/2023/01/05/anuncia-estados-unidos-nuevas-politicas-migratorias-para-cuba-haiti-y-nicaragua/
POUR CUBA LA SOLIDARITÉ N’EST PAS UN VAIN MOT.
F. Tack
Malgré un blocus renforcé, malgré les effets de la pandémie du Covid-19 pour l’économie, malgré les situations de guerre et la crise économique mondiale, qui ont mené Cuba à une situation complexe et difficile, Cuba reste un pays où la solidarité internationale n’est pas un vain mot. La solidarité internationale dans de nombreux pays reste un engagement quotidien, même durant cette période difficile. Ci-dessous quelques exemples récents de cette solidarité internationale effective.
Hospital de Ojos José Martí.
Début décembre 2022 l’ Hospital de Ojos José Martí a fêté ses 15 ans de fonctionnement à Montevideo (Uruguay).
Spécialisé en ophtalmologie l’hôpital a été mis en service après les soins gratuits offerts à plus de 2.000 patients à La Havane à partir de 2006. Durant les 15 dernières années 103.206 patients uruguayens ont été accueillis par une équipe de spécialistes uruguayens et cubains. Sept brigades médicales, soit 160 spécialistes, ont été sur place entre 2008 et 2022.
(Cubadebate, 01/12/2022)
Étudiants palestiniens.
Des étudiants palestiniens ont remercié Cuba pour l’opportunité de suivre des formations à Cuba. Chaque année Cuba offre une cinquantaine de bourses à des étudiants palestiniens.
Prensa Latina, 14/12/2022)
Enseignants cubains au Honduras.
122 enseignants cubains sont arrivés au Honduras pour y appuyer la campagne d’alphabétisation. Celle-ci est menée avec la méthode cubaine « Yo sí puede » (Oui je peut), déjà utilisée par des dizaines de milliers de personnes dans une trentaine de pays et dans diverses langues. Au Honduras 12 % de la population au-dessus de 15 ans est analphabète et cette campagne doit réduire ce chiffre à 4 % en quatre ans.
Granma, 21/12/2022)
Des médecins cubains en Calabre.
Une équipe de 50 médecins cubains va apporter un soutien en Calabre (Italie) pour y empêcher la fermeture de certains établissements de soins de santé confrontés à un manque de spécialistes italiens. Cuba avait déjà apporté une aide dans cette région pour le combat contre le Covid-19.
(Granma, 30/12/2022)
Sahara Occidental.
17 spécialistes de la santé cubains sont au travail à Rabuni, en plein désert, dans un camp de réfugiés de Sahraouis, en Algérie. Les médecins cubains sont présents depuis 1976 et soignent mensuellement de 2.500 à 3.000 patients, parfois dans des situations très difficiles.
Cuba soutient depuis de nombreuses années la lutte du peuple sahraoui dans sa lutte pour l’indépendance, et était présent lors du Congres du Frente Polisario. Déjà en 1972 le Commandant Juan Almeida Bosque visitait cette région et édita un livre à ce sujet (Algo neuve en el desierto), (Quelque chose de neuf dans le désert).
(Cubadebate, 19/01/2023 et Granma, 15/01/2023).
Des médecins cubains au Mexique.
Le gouvernement mexicain a signé un accord avec Cuba pour insérer des médecins cubains dans des régions isolées où il n’y a pas de médecins mexicains, en attendant la formation des spécialistes mexicains. La 11e brigade de 61 spécialistes est arrivée au Mexique le 9 février, après une équipe de 124 médecins déjà sur place depuis le 17 janvier 2023. Actuellement plus de 600 spécialistes cubains sont au travail au Mexique.
(Cubadebate, 06/02/2023).
Des médecins cubains aux Maldives.
Le ministre de la santé des Maldives a remercié Cuba pour la contribution de spécialistes cubains dans ce pays. Une équipe de 13 médecins y est au travail depuis juin 2022, dans plusieurs îles du pays. 17.300 patients ont pu profiter de leurs soins.
(Prensa Latina, 15/02/2023).
Tremblement de terre en Turquie et en Syrie.
Le 11 février, 3 jours après le tremblement de terre meurtrier, un groupe de 31 travailleurs de la santé cubains est parti pour la Turquie. Ils font partie du Contingent International Henry Reeve, composé de médecins spécialisés en situations extrêmes et en graves pandémies. Tous ont plus de cinq ans d’expérience et 69% ont déjà participé à des missions internationales dans d’autres pays.
(Granma, 11/02/2023).