Cuba Sí 172 – traductions
En traversant Cuba – chapitre 5 :
LA HAVANE (1). Youri Blieck
La Havane est probablement la ville la plus attachante du continent latino américain, une ville que le visiteur de Cuba se doit d’explorer. Les vieilles voitures cubaines, les places pittoresques, les monuments impressionnants, l’architecture coloniale espagnole, des tonnes d’histoire, de musique, de danse, bref la vie, on trouve tout ça à La Havane.
On oublie souvent que La Havane, en plus de la capitale de Cuba, est également une des 14 provinces du pays. Ceci est compréhensible, car il s’agit de la plus petite province du Pays, que le reste de la province n’a pas grand-chose à offrir au visiteur et surtout parce que la ville, avec tout ce qu’elle a à offrir attire toute l’attention, à juste titre.
Visiter La Havane en un jour est impossible, même deux jours ne suffisent pas . La Havane est une ville où l’on peut séjourner facilement une semaine sans s’ennuyer une seconde. Celui qui recherche de l’histoire en trouve sans fin à La Havane, tout comme celui qui recherche l’architecture ou les monuments coloniaux. Vous êtes à la recherche d’atmosphère, de musique, de danse, La Havane vous offre tout. Une visite de cette ville de plus de deux millions d’habitants débute en règle générale dans le centre historique, la Habana Vieja.
La vieille Havane est située dans une baie, une profonde baie, facile à défendre par son accès en forme de goulot, lieu idéal pour y construire un port et une ville. Pourtant ce ne fut pas le lieu d’origine de l’implantation de La Havane.
La Havane d’origine, ou San Cristobal de la Habana, fut créé en 1514 sur la côte sud de Cuba. A l’endroit où est situé La Havane aujourd’hui nous nous trouvons sur l’endroit le plus étroit de Cuba : 35 km de la côte nord à la côte sud. Cet endroit au sud ne sembla pas des plus intéressants. C’était une région marécageuse infestée de moustiques et de nuisibles. La Ville fut refondée sur la côte nord, à l’embouchure de la rivière Almendares, et puis une troisième fois, dans l’actuelle baie de La Havane. En 1519 une nouvelle ville, une des sept premières fondées par les Espagnols –les 7 villas- reçut le nom de San Cristobal de La Habana car elle fut fondée le jour de la fête de Saint Christophe (San Cristobal) et en honneur d’un des chefs indiens (caciques) de la tribu Taíno, nommé Habaguanex.
La Havane n’était pas destinée à devenir la capitale de Cuba. Sa situation à l’ouest de l’île rend difficile au pouvoir central de surveiller et de contrôler l’est de l’île (rien de surprenant que toutes les guerres – d’indépendance, ou révolution- ont débuté à chaque fois dans l’est du pays). Pourtant la profonde baie semblait idéale pour la navigation et la situation stratégique face au Golfe du Mexique en firent rapidement le port de passage pour les richesses (volées) des civilisations Aztèque et Inca. Toute la région des Caraïbes était infestée de pirates et de boucaniers (voir Pirates des Caraïbes) et chaque ville côtière était tôt ou tard victime d’un pillage. C’était également le cas des navires chargés d’or et d’argent en route vers l’Espagne.
La solution pour les Espagnols était « l’union fait la force ». Tous les navires venant du Pérou et du Mexique (chargés de richesses), se rassemblaient dans le port de La Havane pour y former une armada complète. Ensemble ils pouvaient naviguer vers l’Espagne, car la plupart des navires de pirates s’attaquaient plutôt à un navire isolé qu’à une armada. La Havane devenait la clé entre le Nouveau Monde et l’Espagne (position clé que l’on retrouve encore sur l’emblème de Cuba). Toute cette richesse accumulée a permis la construction de nombreux palais et de riches maisons ; La Havane se développait en Paris des Antilles.
Mais richesse et bien-être suscitent des envies. L’intérêt des pirates s’accrut et La Havane n’échappait pas aux attaques inévitables. Les Espagnols se rendirent compte qu’il était nécessaire de protéger leur ville. Un premier fort fut érigé entre 1558 et 1577, le Castillo de la Real Fuerza. Il se trouve à l’entrée du goulot de la baie de La Havane, un peu vers l’intérieur. L’endroit ne s’étant pas révélé idéal car les attaquants avaient toujours accès à la baie, un deuxième fort était indispensable. Ce sera un fort juste à l’entrée de la baie, le Castillo de los Tres Santos Reyes Magos del Morro, en bref El Morro. Et une petite fortification fut construite juste en face, San Salvador de la Punta. Le soir, lors de la fermeture des portes de la ville, une lourde chaîne était tendue entre les deux forts, empêchant l’entrée dans la baie. Les portes de la ville se fermaient à 8 heure du soir et le signal était donné par un coup de canon (un usage maintenu symboliquement et comme attraction, El Cañonazo : des hommes en uniforme militaire espagnol tirent quelques coups de canon à 9 heures du soir). Les deux nouveaux forts réussirent durant de longues années à contrecarrer la majorité des attaques des pirates.
La couronne Espagnole mena durant plusieurs siècles une politique de monopole sur le commerce entre le Nouveau Monde et l’Europe. D’autres nations coloniales et marines comme les Hollandais, les Anglais et les Français n’appréciaient guère ce monopole et essayèrent de modifier la situation. En 1762 les Anglais contournèrent la baie de La Havane et débarquèrent plus loin sur la côte. Ils attaquèrent la ville et le Morro par l’arrière et réussirent à prendre la ville, qu’ils occupèrent durant 11 mois. Ils rompaient le monopole Espagnol et d’autres pays purent faire du commerce avec La Havane et le Nouveau Monde. Après 11 mois La Havane fut échangée contre la Floride (également une possession espagnole à l’époque). Pour toute sécurité les Espagnols construisirent encore un fort, le fort de San Carlos de la Cabaña. Ce sera un des plus grands forts du continent qui domine la rive est de la baie de La Havane.
Une promenade dans la vieille Havane.
On peut commencer une promenade dans la vielle Havane près des anciens bâtiments de la douane, en face de la place Saint François d’Assise. Cette place est dominée par l’ancienne église et l’ancien cloître de Saint François (aujourd’hui un musée et une salle de concerts) d’un côté et en face une ancienne bourse en style néoclassique du début du 20e siècle, La Lonja del Commercio. Comme beaucoup d’édifices coloniaux dans la vieille Havane, l église a été construite de grands blocs extraits de récifs de corail, une matière poreuse, beige pale qui donne un cachet typique et chaud à la ville (à plusieurs endroits on peut voir des structures de corail et des coquillages dans les façades).
Une deuxième place qui invite à la promenade est la Vieille Place, la Plaza Vieja. Jusqu’à la fin des années nonante on y trouvait beaucoup de constructions nécessitant une restauration urgente, mais depuis quelques années les édifices ont été rénovés et on y trouve une ambiance caribéenne joyeuse où les musées, les terrasses et les magnifiques bâtiments se disputent la vedette.
La Plaza de Armas (place d’armes, nommée ainsi parce que les Espagnols y faisaient des exercices militaires) est la troisième place à voir et qui mérite d’y consacrer quelques heures. Le musée de la ville, le Museo de los Capitanes Generales, un magnifique palais érigé en 1776 comme domicile des capitaines généraux espagnols, fera le bonheur des amateurs d’histoire. Le palais a gardé sa fonction jusqu’à la victoire de la guerre d’indépendance. Au dernier moment les Etats-Unis s’imposèrent dans le conflit et estimaient mériter un retour pour leur soutien militaire. Cuba devenait un protectorat militaire et les gouverneurs militaires américains s’installèrent dans le palais mentionné jusqu’en 1902, date de l’indépendance de Cuba. Le palais devient alors la résidence des présidents Cubains jusqu’à la construction d’un nouveau palais présidentiel. Le palais de capitaines généraux devient alors la maison communale de la ville et le musée de la ville à partir de 1960. L’intérieur est magnifique, on y trouve des armes, des drapeaux, des attributs des guerres d’indépendance, des collections de porcelaine, des documents historiques, des baignoires en marbre, le tout dans un décor qui montre au visiteur les conditions de vie des Espagnols à l’époque coloniale.
De l’autre côté de la place se trouve le Palacio de los Condes de Santovenia, l’actuel hôtel 5 étoiles Santa Isabela. A côté nous voyons El Templete, un petit temple néoclassique construit en 1828. Le temple se trouve à l’endroit où la ville fut fondée : Diego Velazquez, le conquistador, et le franciscain Bartolomé de las Casas y célébrèrent une messe sous l’arbre Ceiba sacré.
Sur une troisième face se trouve le Castillo de la Real Fuerza, le plus vieux fort de la ville (voir plus haut), avec une tour coiffée du symbole de La Havane, la Giraldilla. Cette figurine de bronze représente Doña Ines de Bobadilla, l’épouse de Hernando de Soto, explorateur, et est souvent utilisée sur des images ou des étiquettes (par exemple sur les étiquettes des bouteilles de rhum Havana Club).
Mais la place en tant que telle mérite un peu d’attention. Les palmiers majestueux et la végétation luxuriante procurent de nombreux coins ombragés. Vous pouvez partir à la découverte de perles littéraires parmi les collections de livres de seconde main exposés et à vendre sur la place. Où vous pouvez tout simplement profiter des passants, des musiciens, du théâtre de rue, du passage intense. Au milieu de la place siège la statue en marbre blanc de Carlos Manuel de Cespedes, le père de la patrie. Au bord de la place il y a une autre statue en marbre, celle du roi espagnol Ferdinand VII. Il occupait le centre de la place jusqu’au moment où les Cubains estimèrent que cette place centrale revenait à Carlos Manuel de Cespedes, leur père de la patrie, et le roi Ferdinand fut écarté.
La dernière des quatre places à ne pas manquer dans la vieille Havane est la place de la Cathédrale. C’est la Catedral de San Cristobal de la Habana qui domine la place. Cette église, comme la majorité des monuments historiques du vieux centre, est également construite en blocs de corail, extraits des récifs devant la côte. Une belle pierre, mais une grande perte pour la vie sous marine autour de l’île. Cette église baroque fut érigée par les Jésuites à la fin du 18e siècle et Colomb y aurait reposé quelque temps (aurait, parce que la même chose se dit de Santo Domingo en République Dominicaine).
La place est entourée de palais du 18e siècle, des exemples magnifiques de l’habitat de l’époque. De grands patios, de grandes vitres et portes (entrée pour les coches, et éclairage et aération des bâtiments), un rez-de-chaussée pour la cuisine, les coches et le personnel, l’étage pour la famille. La majorité des ces palais sont devenus des musées, et tout le monde peut jouir des intérieurs. Sur cette place également il y a toujours du mouvement. A proximité il y a le célèbre bar « La Bodeguita del Medio », où Ernest Hemingway allait déguster ses mojitos lors de son séjour à La Havane.
Après les quatre places historiques on poursuit la promenade par la rue Obispo, nommée pour sa proximité avec le palais de l’évêque (obispo est le mot espagnol pour évêque)., l’ancienne rue commerciale de La Havane. Les rejetons nobles venaient s’y promener pour voir et être vus. Beaucoup d’étalages du début du 20e siècle ont été rénovés dans le style de l’époque et rendent à la rue son style colonial nostalgique. Un sommet de la rue Obispo est la pharmacie Taquechel, avec ses rayonnages en acajou, ses pots en porcelaine et ses lustres de cristal, une perle, presque un musée malgré le fait que la pharmacie est encore en service. Au bout de la rue on atteint automatiquement le Parque Central, un peu la frontière entre la vieille Havane et la partie plus moderne de la ville.
Le Parque Central, le « Central Park » de La Havane (en copie de l’exemple du voisin nord américain) est le lieu idéal pour clôturer une journée de vieille Havane. Au milieu de la place trône, ici également, une statue en marbre blanc, celle du Héros National José Martí. Celui dont on retrouve le buste partout dans l’île. Un peu plus loin, sous les arbres, le visiteur peut apercevoir des hommes discutant avec véhémence. C’est « la esquina caliente », le coin chaud, où les hommes discutent avec passion la compétition du sport national : le baseball.
Une matière très sérieuse.
Autour de la place il y a plusieurs édifices impressionnants du 19e et du 20e siècle qui donnent un cachet un peu solennel à la place. On y trouve deux hôtels classiques, le Plaza et l’Ingleterra (un peu dépassés), l’ancien club Asturiano (un club de la haute société – actuellement un musée de beaux arts), et le grand théâtre. Ce dernier, de style néo baroque est le siège du Ballet National de Cuba (de réputation mondiale, dirigé pendant des années par Alicia Alonso, la ballerine la plus réputée de Cuba) et de l’Opéra National.
Surplombant les lieux du Parque Central il y a El Capitolio, le Capitole, à côté du grand théâtre. Comme le nom l’indique, une copie conforme du capitole de Washington, mais avec des éléments du panthéon parisien et du Vatican. La coupole, de 62 mètres de hauteur, domine tout le quartier et est un point de référence pour toute visite de La Havane. La construction a duré de 1926 à 1929, époque où les présidents cubains étaient des hommes de paille des Etats-Unis, avides de copier leurs maîtres dans tous les domaines. Le dictateur Gerardo Machado y consacra près de 17 millions de dollar et 20.000 hommes y travaillèrent. Ce fut le siège du parlement Cubain, un organe de l’état qui comptait alors deux chambres, le Sénat et la Chambre des Députés. Le bâtiment est symétrique et chaque chambre occupait une aile. Aujourd’hui il abrite un musée, une bibliothèque scientifique, des locaux du Ministère des Sciences et des salles de conférences.
58 sortes de marbre ont été incorporés dans la construction, qui mérite certes une visite (y compris à l’intérieur, car la majorité des visiteurs ne dépasse pas les grands escaliers devant l’édifice et se contente d’un coup d’œil sur les façades). Dans le grand hall d’entrée se trouve une statue de 49 tonnes, en bronze, représentant la République de Cuba (la troisième statue en grandeur au monde, à l’intérieur d’un édifice). Devant la statue, un brillant est encastré dans le sol en marbre. C’est le point zéro de Cuba, à partir duquel on calcule toutes les distances. A l’époque il y avait un véritable brillant, mais qui fut remplacé par un faux dans les années quarante, quand il disparut pour se retrouver peu après dans le bureau du président. Il est conservé maintenant à la Banque Nationale.
(a suivre dans le Cuba Si de décembre)
BREVES DE LA PRENSA CUBANA
Santé et travail.
Le dernier numéro de la « Revista Cubana de Salud y Trabajo » vientde paraître en juin.
Cette revue scientifique existe depuis 2000 et se dirige surtout aux gens du métier. Bien évidement la santé des travailleurs, l’hygiène sur les lieux de travail et les maladies professionnelles en sont les thèmes principaux. Le dernier numéro était centré sur le stress sur les lieux du travail.
La collaboration à la revue n’est pas limitée aux scientifiques Cubains, mais il est fait appel aux spécialistes d’autres pays. C’est une tribune ouverte pour la défense et l’amélioration de la santé de tous les travailleurs.
Trabajodores, 23/06/2011
Cuba forme des médecins étrangers.
Non seulement Cuba envoie des médecins en solidarité dans d’autres pays, mais le pays forme également des étudiants étrangers. La formation de six ans est entièrement gratuite et est offerte à des jeunes incapables de payer de pareilles études dans leur propre pays. Ils s’engagent à retourner dans leur pays, une fois formés, et de se consacrer aux moins favorisés.
La ELAM (Escuela Latinoamericana de Medecina ) a formé depuis sa première graduation en 2005 près de 10.000 médecins, provenant de 60 pays différents. La session 2010-2011 a formé plus de 1.300 médecins de 48 pays, dont 20 jeunes nord-américains.
A la Facultad Caribeña de Medicina, à Santiago de Cuba, on a formé cette année 115 nouveaux médecins Haïtiens, ce qui fera un total de 730 Haïtiens formés au total.
Granma, 07/07/2011
Juventud Rebelde, 28/07/2011
Records.
J’ignore si Cuba possède un genre de Guiness book des records, mais la presse livre parfois de la matière à prendre en considération.
– Cuquita, une poule cubaine, a pondu le plus grand œuf au monde, 230 grammes et 9 centimètres de hauteur. Quand on l’a cassé on a trouvé un jaune contenant un deuxième œuf. D’après les experts c’est le phénomène du « double jaune d’œuf », que l’on trouve parfois chez de jeunes poules qui ne maîtrisent pas encore totalement leur cycle de production.
Periodico 26, 26/04/2011
– A Camagüey on a récolté un avocat de plus de quatre livres. Le record Guiness n’est pas battu, il reste au Venezuela avec un avocat de cinq Livres
Adelante, 08/08/2011
-A Maisí une poule a pondu des œufs noirs. José Pérez Cantillo n’en revient pas : « J’ai 74 ans et je vis avec des poules depuis que j’étais petit, mais je n’ai jamais vu ça ! ».
Venceremos, 12/05/2011
– A Buenaventura (province de Holguin) Bartolo Salazar Salazar à récolté un yuca de 68 livres. La surprise était totale, bien qu’il ait déjà récolté des exemplaires de maximum 40 livres auparavant.
Ahoira, 23/08/2011
– A Guantanamo, entre La Jabilla et Caimanera on a fait la récolte de patates douces (boniatos). On a trouvé deux exemplaires géants, un de 16 livres et un de 22 livres.
Venceremos, O5/05/2011
Qui fait mieux ?
Lucius Walker repose à Cuba.
Lucius Walker, était le pasteur à l’origine de la caravane annuelle “Pastores por la Paz” (les Pasteurs pour la paix). Cette caravane traverse chaque année les Etats-Unis et récolte du matériel en solidarité avec Cuba. Ils connaissent, bien sûr, chaque année des problèmes pour amener le matériel à Cuba, malgré le blocus. Cette année avait lieu la 22e caravane pour la promotion de l’amitié et l’aide humanitaire à Cuba par le peuple nord-américain.
Lucius Walker est décédé le 7 septembre 2010 à New York, à l’âge de 80 ans. Il avait exprimé le désir de faire transférer ses cendres à Cuba. Cela a été fait le 30 juillet et il repose, selon son désir, à Cuba.
Cubadebate, 19/07/2011
Le théâtre Eddy Suñol renaît.
Le théâtre Comandante Eddy Suñol à Holguin est à nouveaux accessible au public. Il y a dix ans il avait été fermé et d’importants travaux de rénovation ont été réalisés ces quatre dernières années.
Ce théâtre, à l’origine le Teatro Wenceslas Infante, a été construit en 1939, en style art déco. De nombreuses célébrités, comme le Mexicain Jorge Negrete, l’Argentin Libertad Lamarque, l’Espagnol Joan Manuel Serrat, et des artistes Cubains comme Esther Borja, Rosita Fornés et Omara Portuondo, y sont montés sur la scène.
Aujourd’hui, la scène est agrandie et le théâtre dispose maintenant d’une infrastructure moderne qui offre plus de possibilités pour les futurs spectacles.
Granma, 27/07/2011
Environnement.
Cuba et l’Union Européenne développent ensemble un projet pour limiter l’impact de la pèche intensive à certains endroits des côtes cubaines. Il comprend Guayabal sur la côte sud de la province de Las Tunas et Playa Florida à Camagüey, deux endroits où la pèche représente un apport économique important.
Des cycles de formation et l’introduction de techniques de pêche respectant l’environnement sont prévus.
Ces régions disposent d’écosystèmes d’une riche biodiversité, menacés par l’action humaine. Sans mesures de protection le risque que ces écosystèmes ne puissent plus se régénérer est réel d’ici à dix ans et ils pourraient se transformer en zones mortes.
Escambray, 26/07/2011
Une statue pour Antonio Núñez Jiménez.
Une statue de Antonio Núñez Jiménez a été érigée au Pico San Juan, à 140 mètres au-dessus du niveau de la mer, le point culminant de la chaîne montagneuse de Guamuhaya, au centre de Cuba.
Antonio Núñez Jiménez était un célèbre géographe, archéologie et spéléologue, qui avait obtenu le grade de capitaine lors des luttes de libération, sous le commandement de Che Guevara.
L’endroit a été choisi parce que, en 1948, avec un groupe d’étudiants, il déclara cet endroit le plus haut de la région centrale de Cuba.
Docteur en Philosophie et Lettres de l’Université de La Havane, il obtient en 1960, le titre de Docteur en Sciences Géographiques à l’Université Lomonosov à Moscou.
A 17 ans il fonde l’Association de Spéléologie de Cuba. Il a participé à des expéditions au Pôle Nord (1972) et en Antarctique (1982). Il a dirigé des expéditions dans les Andes, du Pérou jusqu’au Venezuela. Il a mené des recherches géographiques en Chine, en Afrique, dans les îles Galapagos, à l’île de Pâques, etc.
Trabajadores, 19/08/2011
Une rencontre de joueurs d’orgue.
Des milliers de cubains enthousiastes ont dansé sur la musique de « l’organo oriental » (l’orgue de l’est), durant des festivités qui ont couvert trois jours.
Ont participé aux concerts : le saxophoniste Lino Borbolla, d’une famille renommée de joueurs d’orgue de Manzanilla, et le collectif « Los Morales y Hermanos Contreras », créée par Abilio Morales et Ángel Núñez Contreras (Guelin), des constructeurs, des réparateurs et des joueurs d’orgue. L’orgue est un instrument très répandu dans les régions de l’est de Cuba, dès la fin du 19e siècle, et reste un instrument très populaire.
Granma avait déjà été le siège de plusieurs festivals d’orgue en 1998 et en 2004.
Trabajadores, 22/08/2011
Parmi les mille meilleurs.
« Memorias del subdesarollo », du cinéaste cubain Tomas Gutiérrez Alea, a été repris par le New York Times dans le guide des 1.000 meilleurs films de tous les temps.
« Memorias del subdesarollo » et « Fresa y chocolate » font partie des meilleurs films de Tomas Gutiérrez Alea.
Trabajadores, 24/08/2011
Protestations contre un concert de Pablo Milanés.
De violentes protestations se sont produites à Miami contre un concert planifié de Pablo Milanés. Les manifestants estiment que c’est une provocation vis-à-vis des victimes de la ‘dictature castriste ». Les actions étaient également dirigées contre les autorités locales qui, selon les manifestants, ont utilisé des moyens publics pour la promotion du concert (entre autres des abribus). Les mêmes groupes intolérants avaient fait annuler un concert de musiciens de Cuba et de Miami, en avril.
Trabajadores, 04/08/2011
Pablo Milanés a déclaré qu’il allait se produire aux Etats-Unis « avec tout l’amour du monde ». « Il faut convaincre une minorité que de telles attitudes sont dépassées », a-t-il déclaré. Il a rappelé que depuis 1979 il a fait des tournées aux Etats-Unis. La tournée actuelle s’est déroulée entre le 24 août et le 17 septembre, en passant par Washington, Miami, New York, Boston, Oakland et San Juan (Puerto Rico). C’était le premier passage à Miami.
Trabajadores, 26/08/2011
Freddy Tack