Freddy Tack – Septembre 2018

Juan Garay, responsable de la coopération avec Cuba pour l’ UE, a souligné l’efficacité de cette collaboration dans trois domaines : l’énergie, la gestion sociale, et l’agriculture. Il a déclaré à Prensa Latina : « La signature de l’accord sur le financement de la gestion de l’énergie à Cuba est un revirement dans les relations bilatérales ». L’accord prévoit la mise à disposition de fonds dans le cadre d’une coopération coordonnée.

La moitié des fonds  est destinée à des projets locaux et novateurs : les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. La collaboration entre universités est encouragée. Il a également déclaré : « Je suis surpris par le niveau de l’enseignement et des connaissances à Cuba, et nous allons encourager la collaboration avec les universités européennes, et soutenir ce  pays dans l’agriculture et l’énergie ». L’autre moitié des fonds est destinée à l’agriculture pour, entre autres, la production d’énergie à partir de la biomasse, avec les déchets de la canne à sucre et le marabú.

L’ UE, via l’agence française de coopération, va accorder les emprunts. Cette agence est une des rares qui octroie des emprunts et des investissements à Cuba, malgré les obstacles pour les banques, conséquence des effets extra-territoriaux de la Loi Helms-Burton. « Nous voulons agir contre le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis. Plus de ponts communicants, plus d’engagement de personnes, d’idées et de financements, dans des domaines où l’économie doit être modernisée, et pour atteindre plus de bien-être et de pouvoir économique ». (Sources : Opciones et Prensa Latina 04/07/2018).  u �O�ܻ