Cuba Sí 171 – traductions

Cuba Sí 171 – traductions

Mariage Cubano – Belge

L’année passée nous étions partis, 25 volontaires, pour rénover un home d’anciens à Cuba. La solidarité des amis de Cuba ne s’arrête pas aux frontières. Nous avons travaillé tous les jours de 9 à 14 h. au home et après il restait du temps pour les loisirs.              

Lors d’une de ces soirées nous avions, Marc et moi, rendez-vous avec Eduardo Perrera Gomez, ex conseiller de l’ambassade de Cuba en Belgique. C’était devenu un ami et nous étions pressés de le revoir. Après la douche nous roulions vers la demeure de l’épouse de Marc et sa famille. Par politesse j’avais apporté des fleurs mais je ne les donnais pas à la bonne sœur. La glace était rompue, mais pendant qu’Iris se préparait la conversation n’était pas facile car uniquement le beau-père parlait un peu d’anglais. Quand tout le monde fut prêt pour le départ, Vivian, la sœur nous accompagnait également. L’accueil chez Eduardo fut chaleureux. Après l’apéritif nous roulions vers « El Emperador » et le repas fut excellent. La conversation aussi car Vivian est licenciée en anglais. Nous avions tous les deux la même question : « Que veux-tu ? » Nous nous sommes revus et nous nous sommes engagés à maintenir le contact par internet.

Après notre Noche Cubana à Gand, fin novembre 2010, je suis retourné seul à Cuba. Bref : c’était super, nous ressentions tous les deux que c’était sérieux. Puis vint le 1er janvier 2011, je lui téléphonais pour lui souhaiter le nouvel an et, finalement, je l’ai demandé en mariage.

Il y avait peu de temps car le 13 mars la deuxième brigade partait à Cuba. Quinze jours avant le départ toutes les formalités étaient accomplies.

Le 29 mars 2011 à 14 h. c’était fait : Vivian et moi étions mariés. Un groupe réduit assistait car la salle était petite et tous n’avaient pas de moyens de transport. Mais le groupe complet nous attendait à « La Maison », on a jeté du riz, on a fait la fête. Cerise sur le gâteau : la présence de mon frère aîné Frank et de sa femme Colette, qui vivent à Bonaire (Antilles Néerlandaises). Ils avaient mis autant de temps pour venir à Cuba que nous à partir de la Belgique. Selon les coutumes cubaines la fête n’a duré que trois heures trente et c’est la première fois que je rentrais d’un mariage où, des 40 présents, il n’y en avait que deux ou trois légèrement éméchés.

Raymond Verbinnen
(traduction F. Tack)

En traversant Cuba – 4e partie : CIENFUEGOS

Youri Blieck

Celui qui connaît un peu Cuba pourrait se poser la question : pourquoi une province cubaine a-t-elle été nommée du nom d’une figure historique de la révolution cubaine, Camilo Cienfuegos ? Détrompez vous.  La province de Cienfuegos est une des « nouvelles » provinces cubaines créées après les adaptations des structures administratives de l’état en 1975. On a alors scindé l’ancienne province de Las Villas (beaucoup plus grande que l’actuelle province de Villa Clara) en plusieurs petites provinces, dont une a reçu le nom de Cienfuegos, d’après la capitale de la province. Cette capitale, et donc la province, doit son nom à José Cienfuegos, le capitaine général Espagnol au pouvoir de 1816 à 1819, au moment de la fondation de la ville.

La province de Cienfuegos, relativement petite, est située au sud de Cuba, au centre de lîle, coincée entre Maranzas à l’ouest, Sancti Spiritus à l’est et Villa Clara au nord. Une partie de la chaîne montagneuse centrale, la chaîne de l’Escambray, couvre le territoire de cette province, y compris son point culminant, le Pico San Juan (1.140 mètres). C’est une des régions les plus prospères du pays (qui est toujours restée importante pour l’économie nationale depuis le 19e siècle) ce qui se reflète dans l’apparence cossue de la ville de Cienfuegos, une ville propre et fière avec de larges avenues et d’imposantes constructions du 19e siècle. Longtemps la richesse venait du sucre et des plantations de café sur les flancs de montagne. Aujourd’hui la région est relativement industrialisée : on y trouve la plus grande cimenterie du pays, une des quatre raffineries de pétrole du pays, une fabrique de papier (à partir des déchets de canne à sucre), une de plus grandes centrales thermoélectriques du pays, de la construction navale, etc. Une grande partie de la flotte cubaine de pêcheurs de crevettes a son port d’attache à Cienfuegos.

Cienfuegos, capitale de la province, est souvent négligée par les touristes à Cuba, alors que c’est un des neuf lieux cubains classés sur la liste du patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.. La ville fut fondée en 1819 par Louis Declouet et d’autres colons Français, exilés à Cuba après une révolte d’esclaves en Haïti et à la recherche de nouvelles terres pour développer des affaires. Ils choisirent cet endroit parce que la baie offrait une magnifique opportunité pour y construire un port (l’entrée de la baie avec une profondeur de près de 200 mètres, idéal pour la navigation et un chenal d’entrée vers le port de 60 mètres de profondeur ; avec Santiago de Cuba et Guantanamo c’est une de trois plus grandes baies de la côte sud de Cuba) et donc un endroit idéal pour y développer le commerce. Ils baptisèrent la ville Fernandina de Jagua, nom remplacé quelques années plus tard par Cienfuegos. La ville est relativement jeune comparée à d’autres capitales de province, et différente de style et d’esprit par rapport aux villes coloniales fondées par les Espagnols (les « villas »). Le seul élément plus ancien de la ville est le fort espagnol érigé de l’autre côté de la baie au 18e siècle, deuxième en importance sur la côte sud de Cuba (après Santiago). A cette époque la région était peu peuplée et les contrebandiers et boucaniers y pullulaient. Un fort pour la défense de la région était donc indiqué.

Le fort répond au nom imposant, mais pas facile, de Castillo de Nuestra Señora de los Angeles de Jagua, tellement long à prononcer que le fort était conquis avant de l’avoir énoncé. Il mérite certainement une visite. On y arrive en faisant le tour de la baie, mais c’est plus facile et plus amusant en prenant le bateau sur la digue de Cienfuegos (ou le ferry –rouillé -local) et de traverser la baie jusqu »au Castillo de Jagua (nom abrégé) qui surplombe le petit village de pêcheurs Pueblo de Jagua (quelques maisons en bois). L’édifice militaire a été conçu par José Tantete et érigé entre 1733 et 1745. Avec des murs de deux mètres d’épaisseur et 8 canons le fort devait fournir la protection nécessaire contre les attaques fréquentes des pirates, mal que chaque ville côtière de Cuba devait affronter à l’époque.

Celui qui se promène dans la capitale Cienfuegos est rapidement impressionné par les façades imposantes qui font penser à l’Europe, les rues piétonnières, les places publiques bien entretenues, le grand théâtre Tomas Terry, le Malecon local (la digue) copie de celui de La Havane. Sur la place centrale, le Parque José Martí, l’attention se dirige vers la statue de José Martí et le théâtre, déjà cité, Tomas Terry. Avec les théâtres Santo de Matanzas et Caridad de Santa Clara, le théâtre Terry forme le « triptyque classique » des grands théâtres cubains. Au 19e siècle les élites locales aimaient exposer leur culture en copiant l’exemple de l’Europe et en ouvrant un grand théâtre dans chaque ville digne de ce nom. A Cienfuegos ce furent les fils du riche commerçant et industriel Tomas Terry (enrichi grâce au commerce du sucre) qui firent construire ce théâtre en honneur de leur père. La recette des spectacles allait prioritairement aux nécessiteux habitant la ville. Le théâtre Terry a ouvert ses portes en 1895 et un public de 950 personnes pouvait y admirer une version de Aïda de Verdi. La statue en marbre blanc de Tomas Terry accueille encore aujourd’hui les visiteurs dans le lobby du théâtre. Le plafond du hall central est décoré d’une fresque montrant un ange tenant une montre qui indique 4 heures, l’heure parait-il où le tableau fut achevé.

Sur la place la statue en marbre de José Martí côtoie une sculpture qui représente la république de Cuba. Elle fait penser à la figure qui représente la république française, et ce n’est pas par hasard. Les « mambises » indépendantistes sympathisaient avec les idées de la révolution française et ont d’ailleurs choisi, pour le drapeau cubain, les mêmes couleurs que celles du drapeau français. Autour de la place s’alignent des bustes de plusieurs bienfaiteurs de la ville. En face du théâtre Terry se trouve le bar Palatino, hébergé dans le plus ancien édifice de la ville (achevé en 1840). A côté il y a le musée municipal et le bâtiment à coupole du gouvernement provincial. En face, à l’autre coin, se trouve le surprenant Palacio de Ferrer, devenu aujourd’hui un hôtel. Il est de toute évidence en « jugendstil ». Un petit arc de triomphe sur la place indique l’endroit où l’on aurait chanté pour la première fois, après l’indépendance le 20 mai 1902, l’hymne national cubain.

Lorsqu’on quitte le centre en se promenant sur le petit malecon de Cienfuegos on arrive automatiquement au quartier de Punta Gorda, une péninsule qui point comme un doigt dans la baie. Quasiment à la point de ce doigt il y a un des édifices les plus remarquables de la ville, le Palacio del Valle. On dirait qu’il a été extrait de l’Alhambra Espagnol. Les influences mauresques sont prédominantes et celui qui a visité l’Alhambra à Grenade voit pointer le Patio des Lions. Des éléments de la renaissance italienne sont intégrés dans la construction et l’ensemble donne une image assez chargée. Ce petit joyau a été construit en 1917 par l’homme d’affaires Del Valle y Blanco et Colli, l’architecte italien, a pu donner libre cours à sa fantaisie. Après la révolution, en 1959, la famille Del Valle a fui à l’étranger et le palais est repris par l’état qui y installa une école hôtelière. Depuis 1990 un restaurant y a été ouvert et, jusqu’à nouvel ordre, l’ambiance y est assurée par un pianiste et une chanteuse flamboyante qui rendent chaque soirée mémorable pour le visiteur.

Sur les terres de Cienfuegos on trouve également les vestiges de ce qui aurait du devenir la centrale nucléaire de Cuba, la centrale de Juraguá. Les travaux avaient débuté au début des années ’80, au nord de la baie de Cienfuegos, avec l’aide de l’Union Soviétique. Les techniciens et les ingénieurs étaient formés en Union Soviétique et en Allemagne de l’Est, et un « village nucléaire » fut construit pour ceux qui y travaillaient et y travailleraient. Mais la centrale ne fut jamais achevée. La chute de l’Union Soviétique, fin des années ’90, fermait le robinet des finances et Cuba n’avait pas les moyens pour terminer seule les travaux. Au début on a essayé d’entretenir les 75% de la centrale déjà construits en espérant reprendre les travaux plus tard, mais le manque de capitaux et l’accent mis sur les énergies vertes et les nouvelles technologies (vent, soleil, biomasse) ont mis fin aux projets. La coupole d’un des réacteurs est toujours visible de l’autre côté de la baie.

Les amateurs de nature se réjouiront dans le Jardin Botanique Soledad de Cienfuegos. Créé en 1901 par un baron du sucre américain, qui voulait y faire de la recherche sur les rendements de différentes sortes de canne, il y planta finalement toutes sortes de plantes exotiques et le jardin expérimental se transforma en véritable jardin botanique. A partir de 1919 le jardin était géré par l’Université de Harvard et depuis 1961 la gestion a été reprise par l’Instituto de Ecologia y Sistematica. Le jardin couvre 90 hectares et rassemble plus de 2.000 plantes différentes, dont des dizaines de sortes de pins et plus de 270 variétés de palmiers.

Sur la côte sud de Cienfuegos on peut encore signaler quelques endroits propices pour la plongée, entre autres à partir de l’hôtel Villa Guajimico.

(Traduction F. Tack)


RENÉ GONZÁLEZ SEHWERERT

On peut écrire à René González Sehwerert à l’adresse suivante :
René González Sehwerert
N° 58738-004
FCI Marianna
P.O. Box 7007
Marianna, FL 32447-7007
USA

René González est un citoyen américain, né à Chicago, Illinois, le 13 août 1956, fils d’immigrants cubains. En 1961 ils sont retournés à Cuba. René est pilote et instructeur de vol.
De 1977 à 1979 il a participé, comme volontaire, à la guerre de libération de L’Angola et contre l’apartheid.
Il épouse Olga Salanueva en 1983. En 1990 René retourne aux Etats-Unis où son épouse et sa fille aînée, Irma, le rejoignent. En 1998 y naît leur fille Ivette.

René est arrêté le 12 septembre 1998. Il est isolé dans une cellule spéciale, connue comme « le trou », destinée aux prisonniers avec de graves problèmes de discipline. Il y reste presque 17 mois avant son procès et encore 48 jours après le prononcé. En février 2003, sans la moindre justification, il est une fois de plus isolé durant un mois.
Son procès, tenu au United States District Court Southern District of Florida, sous le N° 98-721-Cr-Lenard(S), a débuté le 26 novembre 2000. Le verdict est tombé le 8 juin à Miami, Floride, la base de plus d’un demi million d’immigrés cubains. Il s’agit d’une communauté avec une longue histoire d’hostilité envers le gouvernement cubain. Une Cour d’Appel Fédérale Américaine a décrit la situation comme une « parfaite tempête » de préjugés qui empêchaient tout procès honnête.
Le 14 décembre 2001 il est condamné à 15 ans de prison pour conspiration générale et conspiration en vue d’actes d’un agent étranger non-registré.

Après la condamnation René est enfermé dans la prison, ultra sécurisée, de Loretto, Pennsylvania. Puis il est transféré au McKean Federal Correctional Institution, dans le même état, puis à Edgefield FCI en Caroline du Sud, et enfin à Marianna FCI en Floride.

Olga Salanueva, son épouse, a été déportée hors des USA en 2000. Depuis lors elle n’a plus reçu de visa des autorités nord-américaines. Ses demandes ont été refusées jusqu’à dix fois.

Le 30 janvier 2009 les avocats des « Cinq » ont introduit un recours auprès de la Haute Cour de Justice Américaine. Le 15 juin 2009 cette Cour a refusé de revoir le cas, sans motiver sa décision.

Normalement René doit quitter la prison le 7 octobre de cette année. Mais il reste encore assigné à domicile durant 3 ans et ne peut avoir aucun contact ni avec les quatre autres Cubains, ni avec les terroristes de Miami.

Source : Cubanismo.

BREVES de la prensa cubana.

Silvio Rodriguez sur internet.

Un an après son blog “Segunda Cita”, Silvio Rodriguez ouvre un site internet “El Zurrón del Aprendiz”. On peut y trouver tous les textes de ses chansons et le calendrier de ses concerts. Les différents chapitres du site ont reçu le titre d’une de ses œuvres : « Vamos a andar » pour l’introduction, « Vida y Otras Cuestiones » pour sa biographie, « Te doy una canción » pour la discographie, « En busca de un sueño » pour les thèmes inédits (plus de 80).
Il a déclaré : « Mon « zurrón » (gibecière) est plus un site de partage que destiné a être beau.

                                                                                      Granma, 11/05/2011

Etude de cimetières des premiers habitants de Cuba.

Des anthropologues cubains ont confirmé la présence de sites d’enterrement des premiers habitants de l’île, découverts dans la province de Pinard el Rio. Il s’agit de fragments de squelettes découverts dans un Mogote de Minas de Marahambre, a déclaré Hilario Carmenate, président provincial du Comité de Spéléologie. D’autres recherches avaient confirmé la présence de traces de l’époque coloniale et néocoloniale, mais jamais, à ce jour, de communautés primitives.

                                                                                         Guerillero, 09/02/2011

Régions rurales : priorité aux nouvelles technologies.

Boris Moreno, vice-ministre de l’informatique et des communications, a déclaré, à l’occasion de la Journée Mondiale des Télécommunications, que depuis le triomphe de la révolution les habitants des régions rurales ont toujours été prioritaires dans la politique sociale de l’état. Il a cité comme exemple les 11 centres de signaux télévisuels à Pinard el Rio, nécessaires pour une couverture du territoire, limitée auparavant. Ceci démontre qu’il est possible d’améliorer les conditions de vie, même dans des régions isolées, grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Alfredo Pérez, président du Conseil Populaire de Caraballo, a souligné que les infrastructures les plus modernes et les plus chères sont mises en œuvre pour améliorer la qualité de vie des habitants.

                                                                                              Agence AIN, 17/05/2011

Cuba, que linda es Cuba.

La chanson “Cuba, que linda es Cuba” est probablement aussi connue que la Guantanamera. Eduardo Saborit, guitariste et auteur de la chanson, est né il y a cent ans, le 14 mai 1911, à Campechuela, dans la province de Granma. Le petit village a commémoré cet anniversaire. Saborit est également l’auteur d’autres chansons connues comme « La Guayabera », « El guarapo y la melocha » et « Conozca a Cuba primero ».
En 1959, lors du triomphe de la révolution, il compose, avec son ami Jesús Orta Ruiz (el Indio Nabori) « Cuba, que linda es Cuba », présenté pour la première fois par l’Orquesta América. Eduardo Saborit est décédé le 5 mars 1963.

                                                                                                   Granma, 14/05/2011    
Détection précoce des feux de forêts.

Cuba a démarré un nouveau système de détection précoce des feux de forêts, via une analyse d’image par satellite. Cette technologie était déjà utilisée pour de grandes surfaces ou régions. Ici il s’agit de détecter les feux de forêts sur de très petites surfaces, au niveau local. Ceci rend possible une prévention plus efficace et une utilisation rationnelle des moyens existants. Le système permet d’évaluer différents facteurs : les conditions atmosphériques quotidiennes, l’état des plantations sur place, le degré d’humidité des plantations menacées,etc.
En 2010 plus de cinq mille hectares ont été touchés par 322 feux de forêts, avec des dégâts estimés à huit millions de dollars.

Juventud Rebelde, 10/05/2011

Livres des patients.

Le livre des patients de la clinique « General Freyre de Andrade », un hôpital des urgences à La Havane, est un des plus anciens de Cuba, avec des données qui remontent à 1920. A La Havane l’homme de la rue disait : « Si je suis malade, conduit moi à l’hôpital des urgences, si j’y arrive vivant ils me sauveront. » Des noms célèbres apparaissent au fil des pages des admissions, comme Pablo de la Torriente Brau, Rafael Trejó, Antonio Guiteras, Aracelio Iglesias et Juan Pédro Carbó Serviá.  D’autres noms intéressants sont ceux des victimes de l’assaut du Palais Présidentiel (13 mars 1957) et ceux de l’attentat du Coubre (4 mars 1960). On y a également trouvé des éléments d’une hospitalisation du célèbre chanteur Benny Moré. L’hôpital avait été fondé en 1909 par des médecins-généraux de l’armée Mambi.

Juventud Rebelde, 18/01/2011

Travaux de réparation de l’infrastructure ferroviaire.

Quinze kilomètres de la voie ferrée centrale ont été réparés après 75 jours de travaux. Ceux-ci cadrent dans un projet de rénovation complète du réseau ferroviaire cubain. Le troçon achevé, entre Cuatro Esquinas et Cascajal, était réputé en tant que tronçon le plus dangereux et avec le plus de retards. Les brigades ferroviaires ont totalement rénové l’infrastructure et rétabli ainsi les vitesses prévues sur cette ligne (120 kilomètres à l’heure). Avant les travaux de rénovation la vitesse y était limitée à 40, 70 km. à l’heure. D’importants investissements sont planifiés pour la modernisation de l’entièreté du réseau ferroviaire.

Juventud Rebelde, 12/04/2011

Aucune discrimination.

Le 17 mai Cuba célébrait la « Journée contre l’homophobie ». Mariela Castro Espin, directrice du CENSEX (Centro Nacional de Sexualidad) a mentionné dans son discours à Santiago de Cuba : « Le socialisme que nous construisons doit créer les circonstances par lesquelles personne de se sente discriminé ». Elle a souligné que les médias collaborent activement aux campagnes de sensibilisation, que la collaboration avec le département « idéologie » du Parti Communiste de Cuba s’est renforcée, et que la population participe de plus en plus aux activités du Centre. « Nous vous invitons à participer, à dialoguer, afin de détruire tous les préjugés qui caractérisaient nos relations humaines », à déclaré Mariela Castro Espin.

Sierra Maestra 17/05/2011

Une statue pour Miguel Matamoros.

Une statue de Miguel Matamoros a été érigée à Santiago de Cuba. Elle a été réalisée par José Rolando Montero et montre le fondateur du Trio Matamoros sa guitare dans une main, son chapeau dans l’autre. La statue se trouve au coin de Callejón del Carmen et de San Bartolomé. Miguel Matamoros est, avec son trio, l’auteur d’innombrables succès (71 sones, 34 boleros, 30 bolero-sones), dont certains mondialement connus comme : Promesa, El que siembra su maiz, Lágrimas Negras, Son de la loma, Olvido, Camarones y Mamoncillos, El paralítico, et tant d’autres.

Trabajadores, 14/05/2011

Le blocus frappe aussi les soins de santé.

Les Etats-Unis empêchent Cuba d’acheter le Sevoflurane, un anesthésiant réputé et utilisé fréquemment pour les enfants. Le produit, de la firme ABBOTT, est également utilisé pour la prévention des infarctus et durant l’anesthésie de patients cardiaques. La Dexmetomidina, également utilisée en anesthésie est elle aussi interdite à la vente vers l’île. Encore des exemples du blocus économique, commercial et financier qui dure depuis un demi siècle. 

Trabajadores, 04/05/2011

Traductions: Freddy Tack

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