Fidel Castro Ruz (1926 –     ) est né à Birán (province d’Oriente) dans une famille de propriétaires terriens. Après ses études secondaires chez les Jésuites il entame le droit à l’Université de La Havane.

Dès 1945 il est un des dirigeants étudiants des plus actifs. Il est un des principaux organisateurs de la section jeunesse du Parti Ortodoxo, dès sa création en 1947. En 1952 il est candidat aux élections parlementaires sur les listes du Parti Ortodoxo. Suite au coup d’état de Batista en mars 1952, ces élections n’auront jamais lieu.

Il organise et dirige un mouvement révolutionnaire contre la dictature de Batista.
Le 26 juillet 1953 il attaque, avec un groupe de jeunes opposants, la caserne Moncada à Santiago et la caserne Carlos Manuel de Céspedes à Bayamo. L’assaut échoue, il est arrêté et condamné à 15 ans de prison. Sa plaidoirie, un programme pour un mouvement politique et une dénonciation de la dictature, sera diffusé à des milliers d’exemplaires dans tout le pays, sous le titre « L’histoire m’acquittera ».

Libéré après une campagne d’amnistie en 1955, il dirige le « Mouvement du 26 Juillet ». Il part en exil au Mexique et revient à Cuba fin 1956 avec la yacht Granma et un groupe de 82 combattants. A partir de la Sierra Maestra (région montagneuse dans l’est de l’île) il dirige la guerre de guérilla contre une des armées les mieux équipées en Amérique latine.

Après la victoire de la révolution, le 1er janvier 1959, il est Premier Ministre de février 1959 jusqu’en 1976, puis Président du Conseil d’Etat et du Conseil des Ministres. Il est également commandant en chef des Forces Armées Révolutionnaires et, depuis 1965, Premier Secrétaire du Parti Communiste de Cuba.

Le 31 juillet 2006, alors qu’il doit subir une grave intervention chirurgicale, il cède temporairement ses fonctions (tel que le prévoit la Constitution) au Premier Vice Président, son frère Raúl Castro Ruz.
Le 24 février 2008, pour des motifs de santé, il décide de ne plus se présenter aux élections et  Raúl Castro est élu Président.
Depuis lors il vit discrètement retiré mais écrit régulièrement des « Reflexiones » (des réflexions) sur des problèmes d’actualité nationale et internationale.