The Sugar King of Havana. – JP Rathbone

The Sugar King of Havana. – JP Rathbone

The rise and the fall of Julio Lobo, Cuba’s last tycoon. London, Pinguin Books, 2010.

Freddy Tack

Julio Lobo, était un représentant de la haute bourgeoisie cubaine. Son père avait fait carrière dans le monde des banques et le fils Julio devient un des propriétaires les plus riches de Cuba. Il possédait 16 centrales sucrières, 22 magasins, un émetteur radio, une banque, un navire, une compagnie d’aviation, une compagnie d’assurances et entreprise pétrolière. Il était aussi devenu le principal commerçant du monde dans le marché du sucre.

En 1960 il quitte Cuba et part à New York, où il poursuit des activités dans le commerce du sucre.

Lors de son décès, en 1983,l’auteur estime son avoir subsistant à 200.000 dollars, une décadence après les millions qu’il possédait à Cuba. A Cuba il n’a pas joué un rôle politique, et il était un anti Batista convaincu. En 1957 il à même offert 50.000 pesos à « Acción Libertadora », dont la moitié avait été cédée ou Mouvement du 26 Juillet.

Après le triomphe de la Révolution il est invité par Che Guevara, alors président de la Banque Nationale, qui lui fait une proposition : rester à la tête du secteur sucrier avec un salaire de l’état. Il refuse et quitte Cuba.

L’auteur de ce livre est le fils d’une riche famille cubaine, dont la mère à migré aux USA après la Révolution. Il décrit la vie de Lobo, comme commerçant et dans sa vie privée, et le récit est lié en permanence à des références au passé de sa mère,, qui fréquentait les mêmes cercles que Lobo. Ses visites à Cuba suscitent des souvenirs, des découvertes liées aux récits de sa mère.

Lobo possédait une riche bibliothèque sur l’industrie sucrière, des peintures de quelques grands maîtres (Da Vinci, Rafael, Miquel Angelo et Goya) et une collection unique d’œuvres rares.

Un de ses grands hobbys était tout ce qui concerne Napoléon, dont il collectionnait tout ce qui le concernait ; de nombreux objets, plus de 200.000 documents de et concernant Napoléon. Cette riche collection est maintenant accessible au public dans le musée Napoléon de La Havane.

Selon ses volontés, Lobo a été enterré en Guayabera et un drapeau cubain couvrait son cercueil.

Un livre intéressant, partiellement une biographie de Lobo, partiellement l’histoire d’une bourgeoise cubaine dans les années ’40 et ’50, partiellement le récit de souvenirs de l’auteur.

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